Articles taggés avec ‘Tristane Banon’

Le pot de terre contre le pot de fer

Lundi 5 décembre 2011


Au moment même où DSK fait la une de tous les journaux, Technikart fidèle à son image prend le contre-point et fait sa couverture sur celle que l’on a tendance à nommer “Tristoune Banon” à l’instar des Guignols de l’info. Le titre du numéro 157 de novembre 2011 en jette: Tristane Banon “Bats-toi où crève”, inspiré directement du marche ou crève bien connu. Un dossier entier lui est consacrée, portrait tracé par Pascal Bories avec des photos très sympas de Thomas Lainé, qui a même réussi à faire rire bonjour tristesse. Il ne faut pas rater non plus, à la suite l’entretien Bats-toi ou crève! de Laurence Rémila. Les articles sont bien écrits et la démarche plus qu’intéressante. Mais au détour de ce même numéro, et là le choc est encore plus fort, une chronique féroce de Mélanie Mendelewitsch  “J’ suis cocue mais contente!”, où elle s’en prend à l’image d’Anne Sinclair. Enfin voilà, que du bonheur, enfin un journal qui ne cesse de nous faire plaisir.C’est tellement rare un soupçon d’impertinence et de contre-pieds dans notre société bien policée de suiveurs.  A lire sans modération.

Les femmes battent le pavé

Lundi 7 novembre 2011

Des milliers de femmes battent le pavé pour crier “non à la violence” faite aux femmes. En tête du cortège de ces militantes féministes nous retrouvons Tristane Banon, bien connue depuis l’affaire DSK, mais aussi une multitude de politiques qui viennent ici soigner leur électorat. Espérons que c’est pour prendre quelques idées à mettre en exergue dans leur programme. On pouvait noter Cécile Duflot avec les candidats à la présidentielle Eva Joly mais aussi Jean-Luc Mélenchon, qui pour l’occasion ne s’était pas mis une perruque. Bien entendu Tristane Banon a profité de cette nouvelle tribune pour réclamer que soit adoptée pour une tentative de viol, comme au Canada l’imprescriptibilité et : “Dix ans c’est un minimum.” Suzy Rojtman, cofondatrice  du Collectif explique que les affaires Tron et DSK ont “un peu libéré la parole des femmes”. Il est certain que la violence faite aux femmes est une grande cause et qu’elle mérite vraiment une étude plus approfondie. Mais faut-il aussi savoir qu’il existe, même si cela peut étonner, une violence faite aux hommes. Là nous rentrons dans le tabou le plus total, personne n’a jamais oser l’évoquer encore, parce qu’il faut croire que ça prête à rire . Une chose est certaine, c’est que toute violence doit être éradiqué dans une société dite évolue, mais le sommes-nous tant que ça ?  La plus insidieuse de toute est probablement la violence psychologique ou le harcèlement, pratiqués par les deux sexes souvent en toute impunité.

Révélations inattendues dans l’affaire Tristane Banon DSK

Jeudi 21 juillet 2011

Suite à la plainte déposée par Tristane Banon, s’en suit une enquête préliminaire du parquet de Paris. Dans cette affaire une troisième personne semble jouer un rôle déterminant, c’est la mère de la plaignante, Anne Mansouret, vice présidente PS du conseil général de l’Eure. Entendue dans le cadre de l’enquête par la Brigade de la répression de la délinquance contre la personne, l’élue socialiste aurait confirmé le récit de sa fille et l’avoir dissuadée en un premier temps de porter plainte, avant d’accabler DSK, d’après L’Express.fr. Pour appuyer la plainte de sa fille,  elle confie aux enquêteurs avoir eu elle même “une relation consentie mais clairement brutale “avec l’ex-patron du FMI. Anne Mansouret dit avoir fait cette révélation pour battre en brèche le portrait de DSK par ses amis qui le présentent comme un “séducteur invétéré”, un” homme  à femmes”, mais qui est incapable de violence. Elle considère que DSK est “un prédateur qui ne cherche non pas à plaire mais à prendre” avec “l’obscénité d’un soudard”. La mère de Tristane Banon affirme s’être confié à son amie Brigitte Guillemette, ex femme de DSK, qui l’aurait appelé et à qui il aurait répondu : “Je ne sais pas ce qui m’a pris . J’ai couché avec la mère, j’ai pété un câble quand j’ai vu la fille”. Brigitte Guillemette, mère de Camille, toutes deux entendues dans le cadre de l’enquête,  dément formellement, même d’avoir été contactée et déclare: “Tout cela est faux et c’est ce que nous avons expliqué aux enquêteurs”. Dernière révélation en date, Tristane Banon serait appelée  à témoigner dans le cadre de l’enquête américaine lors d’une demande d’entraide. Alors que le volet américain semblait tourner en faveur de DSK, sur manque de crédibilité de la femme de chambre, la plainte de Tristane Banon pourrait relancer la procédure outre atlantique. Le clan Banon a resserré les rangs, dans cette joute judiciaire contre le clan DSK, et attaque sur tous les fronts.

DSK une histoire sans fin

Jeudi 7 juillet 2011

Alors qu’outre atlantique DSK a été libéré sur parole et que ses avocats ont cherché à négocier avec le procureur Cyrus Vance l’abandon des charges de tentatives de viol, mais que l’enquête se poursuit, une nouvelle plainte vient d’être déposée en France. L’affaire n’est pas nouvelle puisqu’elle date de février 2003. Il semble que cette fois ci toutes velléités de retour dans la course des primaires PS soient définitivement inconcevables. Du reste si différents membres du PS l’ont évoqué, en aucun cas DSK en a émis le souhait, trop occupé actuellement à sa défense . Son avenir politique n’est certainement pas la première de ses préoccupations. La nouvelle plaignante est la journaliste et l’écrivain Tristane Banon. Si elle a choisi la qualification de tentative de viol, c’est pour une question de prescription des faits supposés qui est de 10 ans, alors que pour une agression sexuelle elle n’est que de 3 ans. Reste au parquet,  de classer l’affaire sans suite, d’ouvrir une enquête ou de la confier à des juges. Dans le cas d’un procès, la plaignante devra prouver les faits. Quand l’Express demande à l’accusatrice pourquoi porte-t-elle plainte seulement maintenant, elle déclare :” Je n’en peux plus d’entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne porte pas plainte”. L’affaire éclaboussera le PS au delà de l’accusé, puisque sa mère, élue socialiste, une amie de DSK l’aurait dissuadée de porter plainte à l’époque. Tristane Banon affirme aussi que François Hollande, alors secrétaire du Parti Socialiste, “connaissait l’histoire” ainsi que ” l’entourage de Laurent Fabius”.Voilà encore une affaire qui ne sent pas très bon la rose si l’on veut en croire Manuel Valls qui se refuse à commenter “ce torrent de boue, et pardonnez moi l’expression, ce torrent de merde qui envahit les ondes de la vie politique française”.

Difficile d’être un “French lover” au pays de l’oncle Sam en pleine récession.

Vendredi 24 octobre 2008

En Europe c’est une affaire privée, mais voilà aux États-Unis c’est un scandale.

“Fort potentiel de buzz” . Piroska Nargy, Emilie Byhet 26 ans, Tristane Banon, toutes crient d’une même voix qu’elles ont été coincées par ce démon de midi passé : parce qu’il les lui faut toutes.

Comme la coupe n’est pas assez pleine, tout le monde se lâche. C’est un linchage en règle, un règlement de compte que subit le patron du FMI. Cela ne fait rire personne outre Atlantique, en période de récession il faudrait plutôt se serrer la ceinture.

Thierry Ardisson qui aime bien tirer sur les ambulances, enfonce le clou.” Tout le monde le sait que DSK est comme ça…Aimer le sexe je veux bien ( et il sait de quoi il parle) mais à ce niveau c’est une maladie!…Moi, j’ai 14 copines qui m’ont dit : Il a essayé de me sauter. En même temps, c’était le danger pour lui d’aller aux États-Unis, parce qu’en France ça fait partie du paysage, là-bas ils rigolent moins!” En effet la presse hexagonale s’inquiète moins des entorses adultérines de notre “french lover” que de l’image de crédibilité des hauts responsables français à l’étranger. Avant on disait “qu’en France tout finissait en chansons”, demain tout finira en livres, à vos plumes mesdames et que l’encre coule…

Aux USA c’est différent, on fait des parallèles avec l’affaire Monica Lewinski qui avait mis Bill Clinton dans l’embarras.

Pour l’occasion exceptionnelle qui m’est offerte, j’ai fouillé dans mes cartons et vous livre dans son jus, une Monica d’époque.