Susan Boyle, le syndrome Soeur sourire
Mercredi 29 avril 2009A 47 ans, Susan Boyle n’a rien du physique d’une star et pourtant elle n’a pas eu peur de se présenter face au jury de Britain’s Got Talent. Certainement parce qu’elle a tout d’une anti-star avec une voix exceptionnelle c’est un véritable buzz sur Internet qui salue sa prestation. En moins de deux semaines elle avait déjà été visionnée plus de 100 millions de fois sur You tube. Susan Boyle n’a jamais été mariée et admet même candidement n’avoir “jamais été embrassée”. Cela flaire la curiosité malsaine et révèle aussi le caractère grégaire de l’internaute. Elle est depuis exhibée comme un phénomène de foire par tous les médias, c’est un peu elephant woman. On peut faire un parallèle avec Soeur sourire, dont l’histoire sort actuellement sur nos écrans. Cette religieuse et chanteuse belge des années 60 avait défrayé la chronique avec sa chanson dont le refrain disait “Dominique, nique, nique…” ce qui fit un buzz à l’époque. Soeur sourire quitta alors l’habit de religieuse pour se consacrer à la chanson et du coup elle n’intéressa plus personne. Rattrapée par le fisc belge sur des droits d’auteur qu’elle n’a jamais touchés, elle sombra dans l’alcool et finit par se suicider de désespoir avec sa compagne en 1985. Souhaitons un sort tout autre à Susan Boyle qui déjà commence à se relooker, ce qui n’est pas franchement une bonne idée.