Ce week-end à Orléans, le pire est avenir…
Samedi 15 novembre 2008
Ce week-end, c’est ma neuvième participation au festival d’Orléans pour sa 9e édition. Vous voyez, je suis plutôt d’un tempérament fidèle en amitié. Orléans et son festival, c’est pour moi un lieu cher, j’y ai obtenu en 2005 ce dont tous les dessinateurs rêvent, le prix du publique. Mais non comptant de cela, et contre toute attente, en 2007 je suis a nouveau primé, par la ville cette fois.
Un festival, c’est avant tout l’occasion de rencontrer son publique et de croquer les yeux dans les yeux ceux qui sont les plus téméraires mais aussi les plus chanceux. Nous confrontons entre confrères amis, nos dernières créations et les innovations de l’année qui vient de s’écouler.
Sans parler des quelques ripailles organisées par nos amis les bénévoles du festival. Tout cela est assorti de francs éclats de rire.
Autre aspect de ces rencontres, moins connus du grand publique, c’est pour nous, l’occasion d’en découdre entre amis. S’organise alors durant ce week-end et façon très spontanée, d’interminables joutes en noir et blanc ou colorées à souhait sur tout ce qui nous tombe sous le crayon. Les traditionnelles nappes en papier, carnet de croquis, serviettes ou autre bouteilles, alors que l’on nous prie de bien vouloir passer le plat. Tout est bon pour cette bacchanale, cette orgie de traits qui sévit entre deux plats. De ces confrontations nous remportons quelques trophées de nos gueules écornées.
Pour cette occasion nous avons Moine (cf dessin) et moi un rendez-vous, un solde de tout compte , un différent à régler. Nous nous sommes promis le pire c’est à dire le meilleur à ne pas en douter.
Pour les amateurs de dessins, je serai avec 18 de mes confrères présent comme chaque année dans le quartier St Marceau d’Orléans au sein du lycée Charles Peguy.