Articles taggés avec ‘Silvio Berlusconi’
“Les canailles” se rebiffent
Lundi 5 octobre 2009Fulvio Fammoni, le dirigeant de la fédération de la presse du syndicat CGIL, le plus important en Italie, a déclaré devant une foule compacte massée Piazza del Popolo à Rome : “C’est la plus grande manifestation jamais organisée pour la liberté d’informer” en Italie. Voici quelques slogans brandis sur les pancartes des manifestants : “Berlusconi nuit à la santé” ou encore, “Nous sommes tous des canailles”, terme par lequel Il Cavalieri fustige certains journalistes. Standing ovation pour Ezio Mauro, directeur de la Republica, assigné par le chef du gouvernement pour avoir publier depuis des mois les mêmes questions sur une relation présumée de Mr Berlusconi avec une mineure. “Ce qui arrive démontre que la vérité et le pouvoir ne coïncide jamais” a dit l’écrivain Roberto Saviano, auteur de “Gomorra” qui désirait être physique présent au péril de sa vie. Silvio Berlusconi, avec son aplomb habituel et ses formules à l’emporte-pièce, a qualifié cette manifestation de “farce absolue”, estimant que “la liberté est beaucoup plus grande en Italie que dans n’importe quel autre pays occidental”. Il fallait oser, il l’a fait! En attendant un débat plus large sur le thème de la liberté de la Presse en Occident, saluons le courage de ce sursaut démocratique de la presse Italienne.
Let’s Recap, récapitulons…
Dimanche 21 juin 2009“Papounet” encore lui !
Samedi 20 juin 2009L’avantage en Italie, c’est que la presse ne chôme pas et que les lecteurs n’ont franchement pas de quoi s’ennuyer. C’est à jet continu que Silvio Berlusconi fait la une des journaux, un scandale pousse l’autre. Après une demande de divorce où il fut accusé de détournement de mineur dans l’affaire Noemi, la saisie de photos compromettantes de parties fines en Sardaigne, voilà une nouvelle affaire, si l’on peut dire. Patrizia d’Addario, interviewée par le “Corriere della Sera“, journal conservateur italien, confie avoir été payée pour passer la nuit chez Berlusconi, espérant en échange obtenir un poste de députée européenne. La belle, surnommée Aléssia pour la soirée, fut certainement honorée, mais pas son contrat, d’où ses jérémiades médiatiques. “Si je me mets à table, c’est qu’on n’a pas respecté les promesses faites, je devais être députée européenne, et je me retrouve sur une obscure liste civique de soutien au PDL.” Franchement “papounet” n’a guère de parole mais actuellement pas mal d’ennuis en trois semaines à peine.
Fausse blonde pour une vraie embrouille
Vendredi 8 mai 2009Silvio Berlusconi, 72ans, veut séduire et n’hésite pas à clamer haut et fort son enthousiasme, même publiquement, dès qu’il voit une belle femme. Il faut croire que c’est ce qui plaît à la majorité des italiens, et le rend populaire. Sa femme, Veronica Lario, s’en accomode plutôt mal que bien depuis 30 ans. Elle n’a pourtant pas hésité, il a deux ans, au travers d’une lettre ouverte à la presse, à régler ses comptes avec son Don Juan de mari. “Ce qui se passe aujourd’hui en Italie, derrière une façade de courbes et de beauté féminines est grave”, écrivait-elle. Elle parle même d’offense à celles qui se sont battues ” en première ligne” pour l’égalité des sexes. Elle l’aurait même fait reculer sur son intention d’inclure des starlettes sur les listes électorales de son parti pour les européennes de Juin. Il y a une semaine, Silvio Berlusconi se rend à Naples à la fête donnée pour le 18e anniversaire de la blonde Noémi Letizia qui appelle le président du conseil, “papy”. Voilà certainement la goutte qui fit déborder la citerne. Madame Berlusconi demande le divorce en lançant en pâture à la presse : “Je ne peux pas rester avec un homme qui fréquente les mineures”. Tous les coups sont permis compte tenu des gros intérêts qui sont en jeux dans cette histoire. C’est à croire qu’à ce jour, la vraie et seule opposition à Berlusconi soit sa femme.
Jusqu’où la “Berlusconnerie” !
Mardi 11 novembre 2008Autant dès que je le peux je suis caustique avec le couple présidentiel français, autant cette fois-ci je fais amende honorable et rejoins totalement le point de vue de Carla Bruni -Sarkozy qui avoue ne pas goûter du tout l’humour Berlusconien.
Qualifier Barack Obama de “toujours bronzé” n’est pas digne d’un chef d’Etat européen, Etat que l’on admire pour son histoire et sa culture millénaire.
“Nous sommes tous plein d’espoir, pleins d’attente” et ” par contraste, quand on j’entends Silvio Berlusconi prendre l’événement à la légère et plaisanter sur le fait qu’Obama est “toujours bronzé”, ça me fait drôle” a-t-elle avoué lors d’une interview, nous pouvons même aller plus loin en déclarant que c’est totalement déplacé et raciste.
Il faut dire que “l’homme” n’est pas à son coup d’essai, il avait tout de même traité en pleine assemblée européenne un député allemand de Nazi, un comble dans sa bouche.
Quand on est italien, on peut avoir honte des propos de son premier magistrat en visite à Moscou, il faut dire aussi qu’il n’était pas non plus dans le contexte d’un pays très soucieux des droits de l’homme.
Que Berlusconi se permette de lancer en ricanant que les USA avait élu pour la première fois de leur histoire Barack Obama, le premier président noir ” jeune, beau et même bronzé” c’en est trop!
Il est vrai que le 44e président des États-Unis d’Amérique a certainement beaucoup plus de vertus qu’il n’y paraît, du moins nous voulons l’espérer, qu’il risque prouver à ce goujat sous peu, que les USA sont capables tout comme l’Italie du meilleur comme du pire.
Ce Noir et Blanc, fruit du métissage, symbole de la réconciliation d’un peuple trop longtemps en proie à un racisme primaire reste à ce jour , Mr Berlusconi devrait en prendre note, tout de même l’une des forces plus puissantes au monde. Ce peuple vient de nous donner une belle leçon de démocratie, une valeur qui actuellement se meurt.