Le Venezuela retenait son souffle et le monde regarde une trentaine de chefs d’Etats faire une garde d’honneur à Hugo Chavez pour un ultime hommage tiré au cordeau. Du reste on ose plus parler de lui au passé, il sera toujours là pour veiller sur son peuple dont l’opposition déjà à mi mots dénonce une violation de la Constitution dans le fait que le dauphin désigné, Nicolas Maduro, prenne l’intérim de la présidence à la place du président de l’Assemblée normalement. Comment peut-on encore, en prise à l’émotion et sans craindre des réactions incontrôlées, parler politique au beau milieu de l’enterrement d’un opposant. Les médias du monde entier couvrent l’événement. Une seule ombre au tableau la venu de son homologue iranien,Mahmoud Ahmadinejad ou de Raoul Castro.
Compte tenu de ses fréquentations pas toujours fréquentables, les dirigeants européens n’étaient bien évidemment pas de la partie. Il n’en reste pas moins, que feu le président Hugo Chavez, à force de gesticulations et fort de son charisme populiste, a su détourner l’attention du monde entier sur sa personnalité hors du commun. Mais déjà l’Amérique latine est dans un futur différent, qui peut conjuguer à la fois péronisme et impérialiste.