La conduite du gouvernement devient périlleuse
Jeudi 14 novembre 2013
Voilà une semaine qui s’est avérée chaotique pour Jean-Marc Ayrault attaqué de toutes parts et accompagnant dans sa chute François Hollande. Les grèves se succèdent et beaucoup se plaignent qu’il n’y ait pas vraiment de pilote à la hauteur de la situation. Dans son propre camp certains députés, comme Malek Boutih, osent demandent son départ. Il a donc dû en rameuter les députés PS pour qu’ils lui renouvellent leur soutien, ce qu’il firent en dans la grande majorité. L’opposition crie à l’amateurisme et le voilà sans cesse obligé de monter au créneau pour défendre sa politique gouvernementale qui ne passe plus au niveau du pays, où les frondes successives avec ou sans bonnets rouges se cristallisent. La conduite du pays sur la voie de l’augmentation des impôts et la recherche d’économies coûte que coûte rend périlleux l’exercice du pouvoir exécutif. Jean-Marc Ayrault s’il ne veut pas sauter au prochain tournant devra ralentir parce que taxer ou conduire il faudra choisir.