Articles taggés avec ‘Poutine’

3X365 =150 000 morts

Samedi 15 mars 2014

Actuellement les anniversaires monstrueux se suivent et se ressemblent. Voilà maintenant 3 ans que Bachar el Assad égorge son peuple à la face du monde en toute impunité. Il faut dire qu’entre Poutine et la Chine ses alliés sont de poids, alors l’occident à laisser faire impuissante comme elle l’est actuellement  en Ukraine.

Le bilan est monstrueux et les chiffres sont éloquents. Bachar et ses loyalistes auraient fait entre 140 000 et 150 000 morts. Mais peut-on vraiment savoir ? Alors que Poutine braque la Crimée au nez et à la barbe de la communauté mondiale, démantelant l’Ukraine  et braquant une de ses régions à l’aide d’un référendum bidon, que peut faire. On proteste tout au plus comme on l’a fait avec les armes chimiques russes qu’employait Bachar contre son peuple.

C’est dictateurs font des pieds de nez en toute impunité à la face de la communauté internationale, sous le regard de l’ONU impuissante et de l’Otan qui menace en vain.

L’opposition croule sous des pluies de TNT. Quelques 9,5 millions de Syriens sont exsangues dont 2, 6 millions ont préféré l’exil au Liban ou en Jordanie. On compte 5, 5 millions d’enfants qui pâtissent de la situation dont plus de 2 millions auraient besoin de soutien psychologique. Peut-on imaginer que 17 000 syriens ont totalement disparus des radars et que le viol est une arme de guerre couramment utilisée. Le conflit à mis 50% des gens au chômage, la majorité du peuple à ce jour vit en dessous du seuil de pauvreté. C’est à quel prix que Bachar compte se faire réélire ? Faut-il, qu’en plus de bourrer les urnes, qu’il extermine l’opposition. Nous assistons impuissant à un génocide de plus, mais cette fois ci, il sera bien difficile de dire que nous n’étions pas au courant.

IanouKovitch t’es foutu, les enfants meurent dans la rue…

Vendredi 21 février 2014

L’Ukraine à l’instar de la Syrie est un pays où l’on tire d’abord et où on s’explique éventuellement mais pas toujours, et en tout cas on est pas pressé de le faire. La loi la plus communément admise est celle des se taire. Cet Omertà slave sur les exactions d’un pouvoir autoritaire et sous influence est en train de voler en morceau au grand dam d’un Poutine distant et muet  qui voit d’un très mauvais oeil cette incursion européenne ou occidentale dans ses affaires.

Pour  Vladimir Poutine  l’Ukraine est un bastion protecteur contre l’envahissement nauséabond de folles idées démocratiques, un rempart encore hier contre ses propres démons contestataires. Il reste muet, Sotchi n’étant pas fini,  et sortira certainement de son chapeau, après maintes supplications, tergiversations, la tête de sa marionnette qui aura jusqu’à la fin massacré à tous vents son peuple fier et déterminé, pour l’exemple. Il médite un coup à la Poutine comme pour la Syrie ou l’Iran…

Les « Jeux Poutine » de Sotchi sous très très haute sécurité

Jeudi 9 janvier 2014

Pour la Russie, l’organisation des JO de Sochi sera le plus important événement depuis la chute de l’URSS en 1991. Pour le président Vladimir Poutine c’est un problème d’image et de crédibilité de son régime qui est en jeu. Et l’on sait très bien que sur les questions de sécurité, l’ex agent du KGB, ne s’en fait pas compter. Aussi n’a-t-il pas lésiné sur les moyens pour blinder autant que faire se peut la sécuriser le futurs JO de Sotchi qui se dérouleront du 7 au 23 février prochain. Le président Poutine a confié au puissant service fédéral de sécurité (FSB) le rôle de chapeauter la surveillance des lieux, dans les airs grâce à des satellites, sur la mer avec des bateaux de guerre et bien entendu sur le territoire avec quelques 37 000 policiers et membre de l’armée de terre. De plus l’alter ego de la NSA américaine, la FSA russe sera à l’écoute de tous les échanges téléphoniques et Internet. Pourtant le risque zéro n’existe pas, et le président russe le sait fort bien aussi veut-il faire de ce que l’on nomme les « Jeux Poutine », un modèle de sécurité supérieure encore a celui mis en place lors des JO de Pékin en 2008. Plus surveillé que ça tu meurs…

En Algérie aussi, pas de retraite pour les plus de 70 ans.

Lundi 10 novembre 2008

C’est de la triche, tout le monde copie sur Poutine. C’est à croire que le pouvoir donne des ailes à tous les présidentiables de la terre. Sur tous les continents les sommets font rêver pas seulement les alpinistes les plus hardis, mais aussi les vieillards à la limite du “gagatisme”‘ ou de la sénilité, les assoiffés de pouvoirs absolu, qui s’accrochent bec et ongles à leurs prérogatives et pensent qu’ils y ont toujours et à jamais droits. Ils en rêvent et en redemandent de ce pouvoir à perpétuité, ce droit divin de nos anciens monarques les font baver. Alors au XXI ième siècle, on tripatouille, on bidouille, les constitutions qui sont du reste de plus en plus mal constituées. Ils en demandent ces grands fous, encore et encore, de l’apparat et de l’or. Il leur suffit de glisser en douce quand les autres ont le dos tourné ou s’ils sont partis en vacances, l’article éhonté qui les absout de se plier au sort du commun des mortels éligibles. Le président algérien lui aussi est tenté par ce démon sans religion et veut modifier la Constitution afin de pouvoir briguer un troisième mandat auquel il n’a pas droit. Né le 2 mars 1937, 7e président, il ne souhaite plus avoir une date de péremption sur la tête. La manip de Bouteflika fait bondir d’Alger à Barbès. Malgré une hospitalisation sérieuse en 2005, il veut rempiler en 2009, son rêve mourir sur le trône. A 71 ans, le gaillard s’apprête à donner un coup de lifting ni vue ni connu à la Constitution, pour qu’il épouse sa promise à la face de son peuple dont il dit avoir la confiance. Il entend donc agir,au plus vite, de façon à se faire réélire. Mais à son peuple qu’il chérit, lui a-t-il vraiment tout dit?

Alexandre Soljenitsyne nous laisse à l’universalité de ses livres.

Mardi 5 août 2008

«Il faut être russe pour comprendre» Le défilé des Moscovites venus rendre un dernier adieu à Alexandre Soljenitsyne, était celui de tous les contrastes, réunissant en un rare instant toute la société russe. Parmi les anciens dissidents, les cortèges officiels, Vladimir Poutine en tête, sont venus rendre hommage à Soljenitsyne, cela fait tout au plus froncer les sourcils.