Le 23 mars dernier Patricia Kass, elle si discrète et secrète sort son autobiographie “L’ombre de ma voix”, aux éditions Gallimard. Elle se livre sans complexe ni tabous, elle dit qu’elle ne cache rien, peut-on vraiment la croire ? Mais à 44 ans la chanteuse semble plus sûre d’elle que jamais. Elle affirme que si très longtemps elle a douté d’elle et de son image, aujourd’hui en affirmant : “Tiens, t’es une belle artiste”, elle semble avoir fondamentalement changé son fusil d’épaule. Elle raconte combien elle fut malheureuse comme jamais à la mort de sa mère. Curieusement cela arriva au moment même où sa carrière décollait avec Mademoiselle chante le blues. Elle livre ses relations avec les hommes pas toujours simple et comment les ragots de la presse l’ont blessée. On a prêté à la Piaf de Forbach une liaison avec Alain Delon et Jérémy Irons, et elle s’avoue gratifiée que l’on puisse l’imaginer, pourtant cette annonce brisa son amitié avec le second. Elle avoue que la relation avec Alain Delon oscilla entre affection et attirance, mais qu’elle a choisis de conserver l’ami au détriment de l’amant éventuel. Ce livre est fait comme beaucoup pour combler la curiosité de ses fans mais en rien ne bouleversera la littérature française.