Articles taggés avec ‘Paris Match’

Vanessa à nouveau au Paradis

Samedi 31 mai 2014

Vanessa Paradis ces derniers mois n’a jamais cessé de faire les unes des journaux People. Ce fut tout d’abord parce qu’elle se séparait de Johnny Depp après 14 ans de vie commune et deux enfants, puis ce fut pour parler de sa nouvelle vie.  Elle était encore à Los Angeles que déjà Benjamin Biolay  lui envoyait des MP3 et lui a proposé de produire et de réaliser, Love Song dont il a signé pas moins de 8 titres.

Ce 6e album studio fut l’écrin d’une rencontre entre deux artistes qui ont le même âge, les mêmes goûts musicaux et parlent  à l’unisson. Quand Love Song a valu une Victoire de la musique à Vanessa, elle fit passer celui qui était dans l’ombre en pleine lumière sur scène à ses côtés en disant : “Cette Victoire, je voulais la partager avec le si talentueux Benjamin Biolay”. La messe est dite, pendant qu’elle chante il la mange des yeux depuis ils sont inséparables. Vanessa Paradis avoue dans une interview à Paris Mach que Benjamin fut sa bouffée d’oxygène alors qu’elle était en pleine plongée. Entre la France et les USA, la musique et le cinéma, son coeur n’a cessé de balancer, maintenant elle a le sentiment que Benjamin lui a permis de renouer avec son identité profonde. Elle ajoute : “On aurait pu avant …Mais la rencontre a été si forte à ce stade de notre vie, c’est très bien.”

Fin de mission pour un réac à succès

Mardi 5 novembre 2013

Ancien journaliste à Paris Mach il s’était reconverti dans l’écriture de livre d’espionnage qu’il, au grand dam de la nomenclatura littéraire, vendait par millions. C’était une machine à écrire et produisait de l’ordre d’un livre par trimestre. Son art était celui d’être au courant de tout dans le monde secret et louche de l’espionnage et de la géologique mondiale. Il avait une technique imparable, il partait sac au dos à la rencontre d’une nouvelle aventure de SAS, notant méthodiquement l’ambiance d’une ville et en profitait pour rencontrer ceux qui, le sachant écrivant et non journaliste, lui donnaient des tuyaux. Il a connu le mépris de celui qui vend des livres de gare, n’hésitant pas pour distraire de  pimenter l’aventure de SAS le prince Malko d’aventures érotiques. La sauce a pris puisque ce bourreau de travail a écrit 200 livres et venait de sortir le dernier en octobre, SAS, «La Vengeance du Kremlin». Le moule est cassé puisque Gérard de Villiers vient de s’éteindre, comme l’on dit pudiquement, des suites d’une longue maladie le 31 octobre à 83 ans. Il eut aimé plus ample  reconnaissance, pour flatter son ego de vieux machiste. Curieusement c’est lors de sa dernière année de vie qu’il eut coup sur coup deux interviews, l’une du New-York Times et l’autre peut être en réaction du Monde. Ce grand conteur d’aventures pour adultes à la Ian Flemming avait un côté réac notoire mais avait une recette pour le succès dont il ne s’est jamais départit. Les livres du  Prince Malko Linge, le fameux SAS se sont certainement vendus à plus de 120  millions d’exemplaires, tout cela dans l’indifférence permanente des médias et du monde littéraire. Lui-même n’était pas dupe mais riche d’être un écrivain populaire.

Paris Match s’anglo-saxonne-t-il ?

Lundi 3 mai 2010

zahia-dehar

Pour Jean Michel Apathie, avec le brio de ses démonstrations éditoriales, a fort bien expliqué, lors de son intervention au grand journal du 29 avril sur Canal +, combien Zahia à la une de Paris Match était remarquable. Pour lui Paris Match est “l’ami des stars et Zahia est l’incarnation de l’ennemie des stars”. Dans les archives de l’hebdo des familles, consacré essentiellement et presque exclusivement aux stars, il faut remontre à 1996 pour avoir ce type de une consacrée à l’époque à la jeune “Fili”. Dans l’affaire Ducruet, marié à l’époque avec Stéphanie de Monaco, cette ancienne “miss Belgique seins nus” était en fait mise au banc des accusés. En mettant Fili en couverture, on cherchait alors à laver l’honneur de Stéphanie de Monaco. Quatorze ans après, c’est Zahia qui est mise en valeur et Apathie soupçonnerait même qu’elle aurait été payée pour son interview exclusive dans Match. Changement de cap pour notre presse française qui dorénavant peut être n’hésitera plus, pour créer du buzz, à s’anglo-saxoniser.

Jocelyn Quivrin, mort passionnelle, ivre de vitesse

Mercredi 18 novembre 2009

jocelyn-quivrin“J’éprouve une véritable fascination pour les voitures de sport en général, et les Ferrari en particulier”, confie-t-il à Paris Match. Une passion née lorsqu’un ami de son père lui fait faire un tour de Testarossa. “J’avais 4 ans …Je ne voyais même  pas la route, mais ce fut un moment inoubliable avec des sensations complètement incroyables. Un mélange d’excitation et de peur. Depuis, la passion ne m’a jamais quitté.” Il arrive trop souvent que la passion mécanique sur route tue. Ce fut le cas dimanche soir sur l’A13, sous le tunnel de Saint-Cloud près de Paris. Jocelyn Quivrin perd le contrôle de son Ariel Atom, puissant biplace à la carrosserie ouverte plus radicale qu’une Porsche ou qu’une Ferrari. Il avait 30 ans. Il s’était illustré dans près de 30 films et de nombreux téléfilms où il semblait abonné aux seconds rôles. Il disait non  sans humour : “Je suis un jeune vieil acteur”. Compagnon à la ville comme à l’écran de l’actrice Alice Taglioni, ils avaient eu en mars dernier un petit garçon. Même s’il était moins connu que James Dean, il était tout de même considéré comme la relève du cinéma français, il meurt comme lui, trop jeune, au volant de son  bolide.