Quand les charognards sont à l’affût
Samedi 13 juillet 2013
Comme chaque jour le train intercités N° 3657 reliant la Gare d’Austerliz à celle de Limoges s’élance pour son périple. C”est en traversant la gare de Brétigny-sur-Orge que survient alors un déraillement non encore élucidé. Il semble qu’à ce moment précis, la gente humaine se divise en deux catégories. Ceux, qui autant que faire se peut, tente d’aider les victimes, de les secourir et de les réconforter et ceux qui cherchent à profiter du drame, de la panique pour pratiquer d’ignobles larcins. Difficile de trier et c’est certainement pour cela que la police arrive prestement sur les lieux pour délimiter un cordon de sécurité. Si l’on en croit une manchette du Parisien ce matin, dans la horde des badauds ordinaires se glissent une cinquantaine de jeunes qui cherchent à forcer les barrages policiers. Face à une fin de non recevoir, des heurts éclatent et certains parmi le groupe caillassent même des SAMU. Il faut alors faire appel aux CRS pour repousser les assaillants. Cela laisse pantois lors que l’on apprend de sources policières que certains secouristes, journalistes mais aussi victimes ont été dépouillés de leur sacs et de leur téléphones. En plus des hôpitaux, des pompiers des policiers faut-il aussi prévoir l’armée contre ces pillages dignes de zones de non droit. Il y a toujours des charognards qui rôdent quand la mort survient. Le malheur des uns a toujours fait le bonheur des autres et l’on sait bien que l’homme est un loup pour l’homme, mais franchement on a toujours du mal a réaliser le cynisme de certains jeunes actuellement qui n’ont ni foi ni loi. Cela fait frémir.