Articles taggés avec ‘Nicolas Sarkozy’

A droite toute, oui mais …

Mercredi 18 août 2010

Nicolas Sarkozy veut sécuriser le tout sécuritaire. Pour cela il souhaite endiguer les débordements et excès naturels de Christian Estrosi, l’un des chantres de l’extrémisme sarkozien en marche. Le “oui mais…”est appliqué avec soin et vient à la rescousse pour cautériser le mal venu. Chères surenchères… Le chef de l’Etat ne souhaite pas être débordé par la droite de sa politique de droite dure, la sienne suffit et il le fait savoir par les gardiens du temple les cerbères de sa politique de l’outrance, Brice Hortefeux et Eric Besson, sans oublier Nadide Morano et Luc Chatel la voix de son maître. Il s’agit de baliser l’ère de jeu et des enjeux, stigmatiser les immigrés et étrangers de tous crins certes, mais pourquoi mordre la main de ceux qui vous portent, les élus locaux? Les risques sont de taille, mais semblent échapper à la subtilité d’analyse politique du maire de Nice. Un concert de voix fait écho à celle du président pour recentrer et renvoyer Christian Estrosi dans ses 18 m niçois.Faut -il que l’affaire soit mal engagée, pour que Alain Jupé et  le président du Sénat mettent en garde face aux dérapages évidents. Quant au député  Bernard Debré, il a appelé dans un éclat de clairvoyance, à “manier avec précaution le concept de nationalité”. Souffler ainsi le chaud et le froid, risque à terme de fissurer le délicat et fragile ciment majoritaire.

Dany voit rouge

Mardi 17 août 2010

Parlez lui de la politique sécuritaire sarkozienne et Dany voit rouge.Pour lui, le chef de l’état c’est simple il prend les français “pour des cons”, ça c’est dit! Il tonne : “Stupidité et malveillance sont les deux nouvelles mamelles du sarkozisme”. Il a bien entendu compris le manœuvre du tout sécuritaire que Nicolas Sarkozy nous avait joué aux élections précédentes. Ce rideau de fumée pour tenter de masquer les fissures dans le gouvernement et les fameuses affaires qui se succèdent à un rythme effréné, sans plus de réactions, ce qui consterne littéralement. Dany le rouge charge sabre au clair : ” Cette politique est aussi malveillante. Parce qu’elle produit en permanence de l’exclusion pour rassembler la droite dure, la France profonde, sur le dos des minorités”.  Il estime encore que la politique du gouvernement “rend la société aveugle”, d’où le chant des sirènes populistes. Pour faire bonne mesure il tacle la gauche qui pour lui “se réfugie dans sa posture de vierge outragée”. L’image est belle mais voilà va-t-on vraiment oser faire son rôle d’opposant et proposer une alternative crédible ? Rien n’est moins sûr et cela quelque part fait froid dans le dos.

Eric Woerth s’adonne à la compression d’affaires

Samedi 7 août 2010

Une affaire qui survient en pleine réforme des retraites et risque  de faire chanceler un gouvernement déjà sous le coup de multiples affaires. Après les cigares de Christian Blanc, et l’affaire Joyandet et Bettencourt, voilà que Woerth persiste et signe. Comme le titre non sans humour le Canard en cet été déchainé pendant le Tour de France, ” Tourmalet :  Sarkozy déjà détenteur de maillot à poisse!”. Notre Président, coureur émérite, spécialiste de la petite reine, a bien tenté de donner le change et de détourner l’attention. Tout ce qu’il a réussi à faire, c’est de s’attirer les foudres en ce qui concerne ses déclarations sur les immigrés. Rocard peste et tacle, le New York Time quant à lui note dans ses colonnes : “Nicolas Sarkozy, qui aime être appelé Sarko l’Américain, attise dangereusement les passions anti -immigrés pour des calculs politiques à court terme”. Pour revenir à l’affaire Woerth, le voilà à nouveau épinglé, cette fois ci par Libération, dans la succession du célèbre sculpteur César. Voilà notre ministre du travail qui n’en manque pas, à force de démentir à tour de bras. Dans un équilibre instable sur un siège éjectable, Eric Woerth, après trois semaines très mouvementées, commence semble-t-il à avoir un début de vertige, rien de bon quand on trône au sommet.

Un otage français victime d’une véritable guerre sainte

Mardi 27 juillet 2010

Michel Germaneau, un humanitaire de 78 ans malade du cœur, détenu depuis avril 2010,  vient d’être  exécuté par l’Aqmi, un groupe armé d’al Qaïda au Sahel. Hervé Morin a assuré que Paris n’avait “jamais eu de revendications précises…et … Ils ont même refusé toute discutions. Il a rajouté que Abou Moussab Abdekl Wadou est décrit comme un être violent et brutal. Œil pour œil, dent pour dent, c’est la loi du Talion qui régit cette affaire. Le camp de l’Aqmi a été attaqué par l’armée française au Mali et 6 compagnons du chef de guerre ont été tués. Abou Moussab Abdel Wadou a donc déclaré par la suite :” Sarkozy a sans aucun doute ouvert pour lui, pour son peuple et son pays l’une des portes de l’Enfer”. Le message est clair la réponse aussi avec l’exécution de l’otage. Ils ne sont du reste pas à leur coup d’essai puisque le 21 mai 2009 ils avaient exécuté  un otage Britanique , Edwin Dyer. Même si Nicolas Sarkozy a promis que” cet acte barbare et odieux ne resterait pas impuni”, il n’en reste pas moins vrai, que les 450 à 500 hommes déterminés de l’Aqmi mènent “une guerre sainte contre l’Occident” et qu’il n’est certainement pas un bonne idée d’aller jouer les touristes dans le secteur.

Fillon la rigueur

Mardi 20 juillet 2010

Cet été le scepticisme nippon  est de rigueur face à l’euro qui n’a plus cours et qui est pris de court. François Fillon en visite au pays du soleil levant doit rassurer les futurs investisseurs et pour cela n’hésite pas à employer le mot tabou, le mot honni de tous, celui que personne, pas même Nicolas Sarkozy, a osé employer et jeter à la face de la France exsangue. Notre premier ministre a lâche dans un de ses discours face aux nippons hilares le mot rigueur. Alors que les Français bronzent les pieds en éventail et s’en foutent du quart comme du tiers, il semble que les politiques soient sur le grill de la scène nationale et internationale pour notre bien. François Fillon lance le mot qui fâche et Christine Lagarde opine du bonnet. Cette dernière pour tenter de détendre l’atmosphère a lancé le gag suivant : “Il n’y a pas je vous rassure de déficit caché…” Des rires sur des faces polis accueille la déclaration. Il est de rigueur dorénavant d’appeler un chat un chat pour François Fillon, de retour de son voyage il déclare qu’il signe et persiste, il emploiera dorénavant ce mot autant de fois que nécessaire. Le retour à la réalité la rentrée prochaine risque de faire grincer plus d’une dent de français lambda.

Le transfuge Thierry Henry

Vendredi 16 juillet 2010

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Difficile de parler de foot sans s’énerver, depuis le coup de folie de notre équipe nationale. Thierry Henry à l’origine de la fameuse main qui priva l’Irlande de coupe du Monde, nous qualifia couvert d’opprobre. Mais au terme de cette honte et de la Bérézina qui s’en suivit où nous fûmes la risée de la terre, Nicolas Sarkozy, en plein conflit social, reçoit Henry, seul à ses yeux digne de lui compter notre amère déconfiture, tellement il aime le foot, et tellement il aime Thierry. Et bien voilà, ce dernier, fort de sa notoriété quitte les bleus, comme les rats quittent un navire tricolore qui coule. Notre buteur vedette de 33 ans  est promis, faute de parachute doré, à une carrière du même métal, vedette pour les quatre prochaines années des Reds Bulls de New York. Il déclare pour montrer combien ça le peine de quitter les seins : ” Je me sens à l’aise ici (New York). J’ai mes habitudes. Mes meilleurs amis habitent ici. Mon ami Ronny Turiaf vient de signer pour les Knicks. Sans faire de parallèle hasardeux, cela fait penser à la peine que DSK a eu en prenant la tête du FMI, sur les bons conseils de Nicolas Sarkozy. Thierry Henry rajoute : “Je ne suis pas en fin de carrière”, mais il omet de dire combien touchera-t-il pour ce nouveau poste. Il faut dire qu’en pleine période de vache maigre, c’est un peu comme un main de plus pour se qualifier chez les Reds Bulls. Ce qui est évident c’est que la France va lui manquer, tout comme ses supporters. Avec un peu de chance, il nous reviendra en tant que sélectionneur pour une future coupe du Monde à la française. Mais arrêtons là pour aujourd’hui, la coupe est pleine !

Pujadas, homme de mien élyséen

Mardi 13 juillet 2010

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Le chef de l’Etat est interviewé durant une heure par David Pujadas pour France  2…

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Qu’il est “difficile” d’être Président des français, aurait voulu nous faire croire Nicolas Sarkozy. Mais est-ce bien le cas quand il est interviewé par David Pujadas, qu’il a lui-même choisi ? Le syndicat SNJ-CGT de France Télévision a déclaré que cette émission “a été une heure de communication sans opposition avec un journaliste KO debout face au Président, un journaliste complaisant, incompétent sur les dossiers traités”. Enfin, “dossiers traités”, c’est un grand mot car l’Élysée a l’art et la manière de les évacuer. La communication ne fut qu’à sens unique et David Pujadas qu’un piètre faire-valoir, qui n’a même pas réagi alors que le Président multipliait les approximations et les contre-vérités. On attendait des réponses mais Nicolas Sarkozy ne débat pas et envoie en guise de communiqué une fin de non recevoir.

Le nouveau Pdg de France télévision

Jeudi 8 juillet 2010

remy-pflimlinC’est Rémy Pflimlin qui succède à Patrick de Carolis préféré par l’Elysée à Alexander Bompard, certainement le favori, mais voilà, en pleine période d’affaires, l’Elysée a préféré se la jouer profil bas. L’alsacien n’est pourtant pas le premier venu et nous allons le voir à l’ouvrage, alors que Patrick de Carolis va lui passer la patate chaude. A la tête des 11000 salariés de France Télévision l’homme devra faire preuve d’ingéniosité, pour ne pas dire de génie pour calmer les frondes qui couvent au sein de cette grande maison. Il prendra officiellement ses fonctions le 23 août, fin près pour une rentrée qui va s’avérer certainement chaude comme la braise. Alors que le syndicat du livre lui a déjà mené par le passé la vie dure, nous verrons Rémy Pflimlin à l’œuvre à la tête d’une équipe choisie par Nicolas Sarkozy actuel seul maître de toute la presse et la communication en France. L’ère Berlusconienne à la française nous guette, mais au fond nous n’avons que ce que nous choisissons, il me semble que nous sommes encore en démocratie ? Mais de quel type ? Et pour combien de temps ?

L’Iran libère Clotilde Reiss, mais à quel prix ?

Lundi 17 mai 2010

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Les coïncidences font certainement bien les choses, mais le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a beau affirmer haut et fort qu’il n’y eu “aucun marchandage”, nous restons dubitatif. Il faut dire qu’il est bien délicat de démentir Nicolas Sarkozy qui avait lancé en septembre dernier : “Est-ce que vous croyez que je suis homme à aller échanger l’assassin de Chapour Bakhtiar contre une jeune étudiante française dont le seul crime est(…) d’aimer la civilisation perse ?” Il semble pourtant que oui ! Même si le jeu en valait la chandelle pour Clotilde Reiss, la France aurait cédé certainement au chantage iranien. Pour mémoir, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad ” n’hésitait pas à rapprocher le sort de la jeune femme à celui d’Iraniens en prison en France depuis plusieurs années.” Il semble que des émissaires présidentiels furent déterminant dans la transaction, puisque le président français a salué ” tout particulièrement le président du Brésil, Lula da Silva, le président du Sénégal, Abdoulaye Wade et le président de la Syrie, Bahar al Assad, pour leur rôle actif” dans le dossier. Que la libération de Clotilde Reiss ait fait l’objet d’un marchandage, comment en douter ? Du reste sa détention avait-elle un autre objectif ?

Rachida Dati en disgrâce

Vendredi 9 avril 2010

datiCelle qui, tout sourire, gravissait en Chanel ou Dior quatre à quatre les marches de la célébrité politique, au grand dam de beaucoup, dégringole dans le hit parade des favoris. Voilà que le temps passe et son heure avec. Cette nouvelle venue avait pourtant les dents longues et les faveurs de l’Élysée, rien ne semblait pouvoir lui résister. Elle a même fait partie un temps du G7,  sorte de garde rapprochée politique du président de la République. Après un vent de réformes, une fronde de magistrats, s’ensuit la perte de son poste de ministre et son exil à Strasbourg. Rien ne va plus pour notre Rachida bling bling qui dégringole de son piédestal à la vitesse grand V. La voilà à terre qui crie à la calomnie quand on lui prête la maternité de quelques ragots sur le couple présidentiel. L’heure est à la lapidation en règle orchestrée sournoisement par médias interposés. A la cour de Nicolas Sarkozy le ridicule ne tue pas encore mais amoche pas mal, Rachida pourra certainement en parler, mieux que personne. A l’heure de la parité et de l’ouverture sarkozienne, être une femme souriante issue de l’immigration était un gage de réussite, mais avec le temps va tout s’en va, y compris Rachida. A quand le tour de Fadela ?