Articles taggés avec ‘Nicolas Sarkozy’
Jeudi 30 août 2012
Les primaires socialistes ont énormément fait rire la droite, à l’heure de l’omniprésence de Nicolas Sarkozy. Seulement voilà, ce ne sont pas encore les primaires de la droite pour la présidence en 2017, que l’on voit les leaders de l’UMP, s’étriper pour la seule présidence du parti. La guerre des chefs aura bien lieu, parce quand il y en a deux à priori, il y en a toujours un de trop. C’est la bataille des égos, des carriéristes et les coups ne volent pas très haut.
En 2017 passerons-nous d’un François à l’autre? C’est ce qu’aimerait bien l’ex premier ministre, qui fut déjà spolié en partie de son rôle de premier ministre par l’omni présence, l’omni potence d’un totalitariste qui n’a pas fait long feu en 2012, face à sa renommée. Tout cela c’est sans compter sur un Jean-François Copé qui est ambitieux et compte bien le montrer. La guerre des chefs sera sans merci, et il ne sera pas simple non plus de taire toutes les dissidence qui risquent de faire imploser la belle unité de l’UMP déjà fort fissurée. Cela promet un bon match à venir avec toute une palette de coup bas, comme seuls des ambitieux en ont le secret.
Tags: François Fillon, Jean-François Copé, l'UMP, Nicolas Sarkozy
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Vendredi 10 août 2012
Voilà une belle occasion pour Nicolas Sarkozy de se remettre en scène politique au moment ou Fillon chute en scooter. Remis en selle après une reprise du vélo, l’homme politique voit le moment essentiel de faire son come back. Copé,Fillon et bien d’autres se battent déjà pour la carcasse de l’UMP, mais c’était en l’enterrant, mais cet enterrement en première classe ne lui correspond pas.” Je me retire de la vie politique, vous n’entendrez plus parler de moi…” mensonge encore une fois. Il n’a fallu que quelques mois pour qu’il remonte au créneau, loin d’être un Jospin qui se bagnardise à l’île de Ré. Plus que la critique de la politique internationale sur le dossier de la Syrie, c’est sa renaissance politique qu’il organise. En attendant le dictateur Bachar el Assad oeuvre en plein jour face à la politique internationale muette. Mais beaucoup se demande si leur intervention en Syrie ne serait pas une nouvelle occasion d’ouvrir la porte à l’intégrisme musulman. Dossier épineux, mais l’intervention française en Lybie ne fut en fait qu’une occasion de faire entrer le loup dans la bergerie de la démocratie dictatoriale. Un remède pire que le mal tout reste encore à définir, mais le printemps arabe se solde par une vague des frères musulmans et l’avénement généralisé de la charria.
Tags: Bachar El-Assad, la Syrie, Nicolas Sarkozy
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Samedi 14 juillet 2012
Comme l’avait annoncé le candidat à l’élection présidentielle, le président de la République François Hollande continue à se démarquer du style Nicolas Sarkozy. En un premier temps il renoue avec une tradition, celle de l’interview donnée à TF1 et France 2 depuis François Mitterand, tradition que Nicolas Sarkozy avait abandonné. Mais ce qu’il faut soulibner surtout c’est le renoncement à la fameuse Garden Party dans les jardins de l’Elysée qui avait été chiffré par le député socialiste René Dosière à la modique somme de 732 000 euros pour l’année 2009. Voilà une petite “sauterie” qui ficherait plutôt mal au moment où l’on cherche partout de l’argent dans les poches des contribuables, même si c’est une goutte d”eau dans l’océan. Tenir ses engagements n’est vraiment pas toujours simple dans la situation actuelle, tout comme devenir un président ordinaire en pleine tourmente sociale. Le président François Hollande après avoir assisté au défilé militaire, répondra aux questions de Claire Chazal et Laurent Delahousse depuis la place de la Concorde, avant de faire un saut à Brest pour la fête nationale maritime “Tonnerre de Brest”. Nous avons vu lors de sa descente des Champs Elysées en voiture décapotable, que ce président normal n’avait pas peur de se mouiller, c’est très possible que ce soit encore le cas une fois une fois de plus lors de son excursion brestoise.
Tags: Claire Chazal, François Mitterand, Laurent Delahousse, Nicolas Sarkozy, René Dosière
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Mercredi 16 mai 2012
L’investiture a son étiquette, son rythme, mais chaque Président de la République y apporte sa touche personnelle. Durant cette passation de pouvoir, c’est évidement, que François Hollande s’est placé en contre-pied du style de son prédécesseur, en faisant une sorte d’enterrement politique de Nicolas Sarkozy et de son régime. Lors d’une cérémonie tirée au cordeau, pas de famille intempestive, pas de clan qui prend des airs revanchards, pas ou peu de poeples heureuses d’avoir parié sur le bon cheval. Les mots tombent comme des couperets, “simplicité”, “sobriété”, “dignité”. Il semble que François Hollande se soit glissé dans son costume de nouveau Président avec force et détermination pour être celui de tous les Français et pas celui d’un parti. Du reste il n’a pas manqué la veille, lors du au revoir à ses compagnons du PS, de préciser qu’il ne les recevrait pas à l’Elysée lors de dîners parlementaires comme le faisait Nicolas Sarkozy. Son investiture a pourtant été abondamment arrosée, lorsque François Hollande remonte au pas les champs Elysées, sous des trombes d’eau, saluant stoïquement la foule venue l’applaudir, blottie sous des parapluies. Après un repas avec quelques anciens ministres socialiste et Jean-Pierre Bel président du Sénat, c’est l’hommage à Jules Ferry et Mari Curie, symboles de de l’école et de la recherche, ses priorités. C’est enfin la visite à la mairie de Paris où l’attende près d’un millier de personnes triés sur le volet parmi sa famille politique et les poeples qui l’ont soutenu. Avant de s’envoler avec quelques minutes de retard à la rencontre d’Angela Merckel, même pressé par son emploi du temps serré, il n’oublie à aucun moment de saluer la foule à toutes les étapes de cette journée menée tambour battant sur des airs de Marseillaise.
Tags: Angela Merckel, François Hollande, investiture, L'Elysée, la Marseillaise, Nicolas Sarkozy, Président de la République
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Vendredi 11 mai 2012
François Fillon a été l’unique premier ministre du quinquennat de Nicolas Sarkozy. A priori on pourrait penser qu’il est le leader, question longévité dans l’histoire de la Ve République ? Et bien non, c’est Georges Pompidou qui a fait mieux que lui, en gouvernant de 1962 à 1968 en tant que premier ministre du Général de Gaulle, et qui deviendra par la suite Président de la République. Àgé de 58 ans François Fillon a dès à présent pensé à sa reconversion. Il quittera la Sarthe aux législatives prochaines pour être parachuté dans la 2e circonscription parisienne toute acquise à la droite, au grand dam de Rachida Dati. Il faut aussi savoir qu’en tant qu’ex premier ministre, il bénéficiera à vie d’une secrétaire et d’une voiture avec chauffeur-garde du corps. Mais les largesses de la République ne s’arrêtent pas à lui, tout ancien ministre de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères bénéficient également d’un chauffeur et d’une protection à vie. Dans le cas où les anciens ministres n’auraient pas trouvé de travail, ils toucheront 6 mois à plein traitement, soit 22000 € pour François Fillon, 14 000 € pour un ancien ministre et 13 000 € pour un secrétaire d’État. Enfin si le gouvernement Fillon est démissionnaire, soit 32 ministres et secrétaires d’État, la France reste sous leur autorité pour expédier “les affaires courantes” jusqu’à la nomination, certainement le 15 mai au soir d’un nouveau gouvernement. Cinq jours c’est bien peu, si l’on compare encore une fois cet état de fait à la transition de cinq semaines qu’a dû assurer encore une fois Georges Pompidou en 1968. Si François Fillon a déjà le sourcil pompidolien en aura-til le cursus ? C’est une autre histoire qui reste à écrire. Mais dès aujourd’hui il devient le principal rival de Jean-François Coppé dans l’optique des présidentielles 2017.
Tags: François Fillon, Georges Pompidou, Jean-François Coppé, le Général de Gaulle, Nicolas Sarkozy
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Dimanche 6 mai 2012
En 2012 nous fêtons le cinquantenaire de l’élection présidentielle au suffrage universel. C’est en effet en 1962 le Général de Gaulle qui a initié ce nouveau type d’élection pour le président de la République Française sous la V e République. En 50 ans un seul président de la République de gauche a été élu, c’est bien évidemment François Mitterrand qui fut élu en 1981 et réélu en 1988. Pourtant durant ces deux septennats la gauche n’a gouverné qu’une décennie. C’est sous François Mitterrand, dont la majorité a été mise en minorité à l’assemblée, que l’on a connu pour la première fois la cohabitation en 1986 où l’on avait eu un Président de gauche et un gouvernement de droite dont le premier ministre fut Jacques Chirac , président du RPR. Une deuxième cohabitation, appelée la cohabitation de velours, verra encore le président François Mitterrand en 1993 nommer comme chef du gouvernement Edouard Balladur. Nous connaîtrons une troisième cohabitation et cette fois ci inversée de 1997 à 2002, avec pour président Jacques Chirac qui nomme Lionel Jospin, premier secrétaire du PS, comme chef du gouvernement. Donc pour conclure durant 5O ans les français ont été gouvernés 35 ans par la droite et 15 par la gauche. Pour quelques 46 millions d’électeurs sur 66 millions de Français, il ne reste que quelques heures pour élire celui qui sera le prochain président pour le futur quinquennat.
François Hollande (PS) pour la gauche
Ou Nicolas Sarkozy (UMP) pour la droite
Tags: François Hollande, la droite, la gauche, Nicolas Sarkozy, PS, UMP
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Vendredi 4 mai 2012
À trois jours des élections, François Bayrou fait durer le suspens pour dire quels seront ses consignes de votes pour le Modem. Hier au soir, après avoir expliqué qu’il ne donnait aucune consigne de vote au groupe centristes composés de sensibilités multiples, il annonce qu’à titre personnel il voterait pour François Hollande et s’en explique. Pour lui sans trahir le fait qu’il soit centriste, il explique que Nicolas Sarkozy s’est livré “à une course poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne reconnaissons pas nos valeurs”. Il est pourtant à noter qu’au moment de son intervention télévisée, l’aile droite du Modem s’était curieusement envolée. Voilà une rupture politique longuement soupesé, et il ajoute : “Je ne peux pas voter blanc cela serait de l’indécision. Dans ces circonstances l’indécision est impossible”. Le moment, même si le camp Sarkozy le minimise, est historique, car comme le dit le PS Vincent Peillon : “C’est la première fois dans ce pays que le leader du centre annonce qu’il votera à gauche”. François Hollande salue “Un geste courageux”, alors que beaucoup considère cette prise de position comme un suicide politique, tout en se défendant d’un quelconque rapprochement, pour ne pas défriser le front de gauche Mélenchoniste ou les verts qui ont déjà du mal à avaler la continuité du nucléaire. Un proche du Président n’hésite pas à tirer à boulets rouges sur celui que l’on a toujours taxé d’indécis et qui passe aujourd’hui pour Judas, et dit : “Sa carrière est une catastrophe… Il est bouffi d’aigreur”. Décidément comme pour le débat, la bataille est âpre et les coups bas fusent de toutes parts. Jusqu’à la dernière seconde les deux camps ne lâcheront rien. Il est à prévoir dès à présent que lundi matin la France, pour une raison ou une autre, aura une sacrée gueule de bois.
Tags: François Bayrou, François Hollande, Le PS, Nicolas Sarkozy, Vincent Peillon
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Jeudi 3 mai 2012
Un débat de 2h 45 où ils n’ont rien lâché. Damon Mayaffre spécialiste du discours politique déclare que ce face à face fut d’« un niveau de violence jamais entendu ». En fait le fond ne fut pas ou peu le sujet, même si comme prévu nous avons subi une avalanche de chiffres plus ou moins exacts de part et d’autre. Le combat était ailleurs. Il s’agissait avant tout, d’un corps à corps rhétorique afin de déstabiliser le rival, en tapant là où ça fait mal. Nicolas Sarkozy a donc pris le parti d’exhiber son expérience de chef d’Etat, afin de souligner la maigreur du cv de son adversaire. Quant à François Hollande, il cherche à se présidentialiser en restant serein que faire se peu et en rendant coup pour coup et répondant du tac au tac avec un humour au vitriol. Il n’a cessé de demander au Président de se justifier sur son bilan. Curieusement et contre toute attente cela rend plus nerveux que prévu Nicolas Sarkozy qui sur la défensive fustige son interlocuteur avec tout un arsenal pour tenter de le faire dégonder sa cible : « menteur…calomnie…démagogie…folie dépensière…incompétence… ».
Rien n’y fit, le candidat socialiste rétorque froidement mais non sans ironie : « Pourquoi ne l’avoir pas fait plus tôt ? C’est vous qui étiez président. » Ou encore « C’est merveilleux , vous êtes toujours content de vous… Ce n’est jamais de votre faute ». Pour conclure, Hollande, tel un diesel qui s’est chauffé tout au long de l’affrontement se lance dans une longue litanie commençant par « Moi Président » et donne un long chapelet de sa vision de ce que doit être pour lui la fonction présidentielle, sans oublier d’égratigner son adversaire au passage. Au terme de ce combat les deux camps, campant sur leurs positions, hurlent sur toutes les ondes comment leur champion à gagner, il va de soi. Certainement que ce débat n’a pas ou peu fait varier les lignes. Alors maintenant place aux urnes, dimanche 6 mai nous saurons qui sera le prochain Président pour le quinquennat à venir.
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Lundi 23 avril 2012
François Hollande a fait la campagne en tête dans les sondages de A à Z et termine ce premier tour en leader, mais seulement à 1,5 point de son challenger. Bien évidemment, depuis 1981 l’espoir peut renaître dans le camp de l’opposition.
Tous les commentateurs politiques ont eu du mal à détecter la ligne directrice de sa campagne en ce premier tour, pour gagner il est bien évident qu’il faudra faire des alliances avec l’extrême droite qui devient une force à part entière, et le ventre mou du centre qui pourrait s’allier à François Hollande. Pour la première fois dans la Ve République, Nicolas Sarkozy, président sortant se représentant est devancé au premier tour.
Marine le Pen peut jouer un rôle d’arbitre dans cette élection présidentielle. Mais bien évidemment les 18 %, score histoire pour le FN ne lui appartiennent en rien et il est bien difficile de savoir comment s’effectueront les reports.
Pour tous les autres candidats c’est une grosse déception, que ce soit Jean-Luc Mélenchon ou François Bayrou. Enfin rien de plus prévisible pour tous les autres candidats que d’avoir de petits scores . Maintenant 15 jours nous séparent d’un changement ou d’une continuité, tout reste à faire même si à chaud François Hollande pour les sondages est donné gagnant, la méfiance reste de mise et tout reste à faire.
Tags: François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon, la Ve République, Marine le Pen, Nicolas Sarkozy
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Mardi 20 mars 2012
Il semble que la Mélenchon mania plaise à tous, mais particulièrement à la droite. Ce caillou dans la chaussure de l’ascension d’Hollande, permet à l’UMP d’espérer que le très charismatique ex socialiste fasse échouer le PS à nouveau. Quant aux socialistes, ils espèrent que les reports de voix soient massifs au second tour en voyant bien entendu toujours leur leader passer cette barre sans difficulté. Ce serait un sacré coup de voir à nouveau l’alternance PS mise en échec sur le mode Jospiniste, qui hurlerait du fond de son exil en île de Ré : “France de Merde”. François Hollande a voulu recentrer le débat posément en expliquant sur France Info : “On ne peut pas faire d’une élection présidentielle simplement un moment de colère’. Sous entendu, Mélenchon surfe à merveille sur la colère légitime des gens, mais cela ne suffit pas, il faut un candidat susceptible d’incarner le réel changement et je suis ce candidat. Beau rétablissement politique, mais au fond la réalité des urnes sera peut être tout autre. Il est certain que Mélenchon a marqué des points, tout d’abord lors de son débat face à Marine le Pen, puis en enflammant la Bastille. Quant à Nicolas Sarkozy qui soulignait les talents de tribun de Mélenchon, il a déclaré : “C’est notre meilleur allié contre Hollande…S’il monte encore , on lui fera une statue.” Déclaration pleine d’ironie mais de mépris aussi pour ceux qui croient en Mélenchon. S’en souviendront-ils ? C’est dans les urnes que l’on verra si c’est le cas.
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