Kais abattu comme un chien par un sniper de Kadhafi
Lundi 4 avril 2011
Un symbole de la Révolution libyenne est abattu par un sniper de Kadhafi. Kais était devenu un héros de son pays en dessinant sur les murs des caricatures de Kadhafi. Cela lui a valu la mort. L’an dernier sur mon site je parlais de la tentative de meurtre du dessinateur danois Kurt Westergaard et cet éditorial m’avait valu un prix lors du 10e festival de dessin de presse d’Ottawa sous l’égide de l’UNESCO. Mais Kurt était vivant ! Tout était bien qui finissait bien…
Cette fois ci, le pas est passé, la mort fut le châtiment ordonné pour crime de lèse-majesté contre sa majesté le dictateur Kadhafi. On ne tue pas un symbole et encore moins la Révolution. Kadhafi a fait de Kais un martyr de plus qui est mort pour avoir fait son métier de caricaturiste. On sait très bien qu’un dessin vaut mieux qu’un long discours, c’est tellement vrai et ça a tellement dérangé que l’on a abattu Kais comme un chien enragé.
En tant que président de Feco-France je fais appel à tous les dessinateurs de notre fédération pour empaler de nos crayons le dictateur terroriste libyen Kadhafi…
La Libye vient de célèbre son Guide et ses 40 ans de dictature à la tête du pays. Muammar Kadhafi aura une fois de plus sorti le grand jeu, avec une mise en scène orchestrée par le Français Martin Arnaud, l’auteur de la cérémonie du Mondial de football 1998. L’occident a prudemment boudé ce plaisir en envoyant quelques ambassadeurs épars. L’absence de Nicolas Sarkozy s’explique en partie par le tollé suscité par l’accueil triomphal d’Abdlbaset Ali Mohamed al-Megrahi à Tripoli le 20 août -condamné pour l’attentat de Lockerbie (270 morts en 1988), et libéré par l’Écosse pour raisons médicales. “Ce n’est pas la peine d’en faire trop”, explique-t-on dans le concert des nations. Même si la Libye semble mieux se comporter en apparence, était-il nécessaire de le recevoir en grande pompe en 2007. Comme quoi il n’y a pas que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !