Articles taggés avec ‘Morgan Freeman’

Red, quand des retraités voient rouge

Mercredi 17 novembre 2010

Red, pour retraités extrêmement dangereux, est un film d’action et surtout une comédie délirante tout droit tiré d’une BD illustrée par Cully Hamner sur un scénario de Warren Ellis . Dans ce film de Robert Schwentke, Bruce Willis toujours aussi dézingué, est accompagné par Morgan Freeman, Richad Dreyfus, Brian Cox et de l’excellent John Malkovich qui a bien failli manquer à l’appel. Notons aussi la performance d’Helen Mirren qui n’a rien à envier à Rambo. C’est l’histoire d’une ancienne unité d’élite que la CIA a mis à la retraite. Le contraste entre leur nouvelle vie et leur ancienne vie explosive rend le quotidien souvent insupportable. Ils essaient alors de compenser comme ils peuvent. Quelle aubaine quand leurs anciens employeurs essaient de les éliminer à tour de rôle. C’est l’occasion inespérée de se réassocier pour faire parler la poudre. Pas de prise de tête dans cette comédie premier degré, déconnade menée bon train par un casting de haut vol qui n’a d’autre but que de nous faire passer un bon moment.

Invictus noirs et blancs,”yes we can”

Mercredi 13 janvier 2010

clint-eastwoodLe hasard du calendrier fait bien les choses, Invictus, qui évoque la Coupe du Monde de rugby 1995, sort l’année où l’Afrique du Sud accueille le Mondial de football. L’invincible Morgan Freeman, à la prestance impériale et à l’œil malicieux, semble né pour le rôle de Mandela qui du reste ne voyait personne d’autre à sa place. C’est la troisième fois que l’acteur tourne avec Eastwood, Impitoyable et Million Dollar Baby lui avaient valu chacun un oscar. Face à lui Matt Damon, qui pour interpréter François Pienaar, a suivi un entraînement sous la houlette de Chester Williams, premier joueur de couleur a être sélectionné après l’abolition de l’Apartheid. Le scénariste Anthony Peckham résume parfaitement ce film : “Invictus est une belle et émouvante histoire qui met en lumière le meilleure de l’homme et de ses capacités. le plus étonnant  est qu’elle est vraie”. En effet, Nelson Mandela a su utiliser l’équipe nationale de rugby, les Stringboks, pour créer les liens entre les blancs et les noirs. Eastwood nous livre là un film formidablement optimiste aux accents de “yes we can” qui tombe à point nommé, comme une bonne résolution de début d’année.

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