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Le Pape ne prend pas de vacances, même au pays de Molly Malone

Samedi 14 août 2010

 

Nouveau scandale par rapport aux prêtres pédophiles au pays de Molly Malone, Joyce, Kavanagh et Durcan, dernier rebondissement suite au rapport Murphy. 

Dans l’un de mes articles récents, je concluais en posant cette question :”Que pouvons-nous attendre de pire du Pape ?” Et bien en me rendant à Dublin j’ai trouvé sans attendre. Le Pape a défrayé la chronique de la presse irlandaise. Nouveau rebond dans le dossier des prêtres irlandais pédophiles qui fait les gros titres cette fin de semaine. Mercredi 11 août au soir, l’évêché catholique de Dublin a confirmé que le pape Benoît XVI avait refusé la démission de deux évêques auxiliaires, Eamonn Walsh et Ray Field. Ils avaient couverts les prêtres pécheurs et recoivent l’absolution papale. Le Pape fait une différentiation entre péchés par omission et péchés commis (“sin by omission” and “by commission”, souligne le Irish Times). Consternation totale d’une ancienne victime, Marie Collins. Une autre victime, Andrew Madden, ne se dit pas surpris: pour lui, ce sont le Pape et le Cardinal Brady qui ont démissioné de leur rôle de protecteurs des enfants face à des prêtres pédophiles avérés. Soulignons par ailleurs l’inconsistence du Vatican par rapport aux évêques qui ont couverts ces crimes. En effet, le Vatican a par le passé accepté la démission de deux autres évêques cités dans le rapport Murphy, Donald Murray et Jim Moriarty. Le comble, un cinquième cité, Martin Drennan de Galway, n’a même pas proposé sa démission. Colère et consternation se généralisent face à une politique papale aveugle et sourde.

Renaud et ses balades irlandaises

Vendredi 27 novembre 2009

renaud Renaud à l’ époque où ses mistrals étaient encore gagnants et où il était “Morgane” de sa Lolita qui depuis a épousé Ronan Luce…

Un nouveau Renaud, c’est toujours un événement, un peu comme l’était autrefois un 33 de Brassens, chanteur qu’il avait interprété en 1995 avant un interminable silence de 7 ans. Trois ans après l’hymne à sa nouvelle muse Romane, Rouge sang, Renaud revient discrètement avec un seizième album, un disque d’interprète, florilège de balades irlandaises. Suite à une tournée peu médiatisée des pubs de Dublin à Belfast (1997) il s’était juré d’enregistrer des airs traditionnels déjà entonnés avant lui par les Chieftains ou les Dubliners. Il le baptise, Molly Malone, figure mythique de l’Irlande dont la statue se trouve à Dublin, sur Grafton Street, poissonnière éponyme de la ballade Molly Malone, hymne non officiel de Dublin. Sa nouvelle devise : “Pour vivre heureux vivons caché”, est on ne peut plus d’actualité depuis qu’il a élu résidence à Meudon. Il déclare avec forfanterie lors d’une de ses rares interviews au Monde : “Molly Malone sera mon chant du cygne”. Problèmes de polypes sur les cordes vocales, sa voix ne porte plus, mais son ton reste convaincant. Les inconditionnels adoreront.