L’Amérique latine est en deuil
Lundi 21 avril 2014
Le 6 mars dernier Gabriel Garcia Marquez fêta son ultime anniversaire à Mexico, il venait d’avoir 87 ans. Celui qui parlait si bien de l’âme de l’Amérique latine s’est éteint au près des siens mettant fin à une longue lutte sans merci qu’il avait engagé contre un cancer lymphatique et qu’il avait décrit dans ses récits autobiographiques dont “Vivre pour la raconter” paru en 1998. Ce romancier journaliste autodidacte colombien avait obtenu le prix Nobel de la littérature en 1982, et l’académie avait salué une œuvre ” où s’allient le fantastique et le réel dans la complexité riche d’un univers poétique reflétant la vie et les conflits d’un continent”. Comme nul autre il avait su parler des révolutions et des victimes des dictatures militaires. Son œuvre majeure fut un roman publié en 1967, “Cent ans de solitude” qui sera traduit en 35 langues et vendu à plus de 30 millions d’exemplaires.
Que dire de plus si ce n’est que l’Amérique latine est en deuil et que sa littérature vient de tourner la page de l’un de ses géants.