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A Limoges le 30 mars fut rebaptisé le 1er avril 2014

Mardi 1 avril 2014

Le 30 mars au soir à Limoges on s’est soudain cru le 1er Avril quand on a reçu le message : “Rodet battu par Lombertie”. Là  c’est automatiquement le doute qui s’installe, ce sont les “oh tu déconnes !”. Et puis Lombertie, c’est qui ? Limoges a toujours été un bastion imprenable qui a viré à gauche en 1912 et  n’a jamais capitulé, résistant à tous les assauts, par vents et marées. A Limoges la gauche et plus particulièrement le PS sont des institutions. Au bout de 60 ans de vie à Limoges je n’ai connu que la gauche, alors on se met tout à coup à douter…Ne serait-ce pas une farce faite à l’heure d’été …Nenni, c’est bien ça, le poilu Rodet a été abattu avant même que le gouvernement de combat de Valls existe. Franchement c’est de la faute à pas de chance. Du reste personne n’en parle ou presque. Au lendemain de la défaite, de la capitulation, en pénétrant dans mon fief, un café bar pour y faire ma revue de presse j’ai soudain eu l’impression d’être devenu un limousin Corse. Ici c’est la totale Omerta, pas de triomphalisme, pas de larmes pas de commentaires. A Limoges, au lendemain d’une bataille historique, on fait comme si rien n’avait changé, comme si personne n’y croyait, c’est impressionnant. Je ne savais pas non plus qu’à Limoges on avait rebaptisé la Vienne , la Bérézina.

J’ai vu de mes yeux vu l’image de la reddition sans condition qui a eu lieu le soir même dans le hall de la mairie, incroyable mais vrai.

C’est à croire que nos Président issus du Limousin nous concocte la même spécialité corrézienne :

1 je suis élu comme un président normal

2 je me dépêche de dissoudre ma majorité

C’est à croire qu’à Limoges le 30 mars fut rebaptisé le 1er Avril 2014

PS Le Général Jean-Marc Ayrault au terme des municipales 2014 fut Limogé pour avoir perdu une bataille décisive mais aussi pour avoir perdu le contrôle de sa majorité

Des municipales sur fond de remaniement

Dimanche 30 mars 2014

Le PS essaye par tous les moyens de soigner son désamour, mais la sanction municipale 2014  montre que les Français  poussent le mécontentement jusqu’au refus des urnes ou au vote de sanction aux couleurs extrémistes. Souhaitons que le réservoir de gauche s’active et face un contre coup républicain barrant les velléités  du camp bleu marine, nous avons connu ça lors des présidentielles qui opposaient Lionel Jospin et Jacques Chirac, mais c’était encore en d’autres lieux et surtout d’autres temps. Mais voilà la situation économique n’est guère brillante et il faut trouver un bouc émissaire absolument. Les nouveaux contrats chinois vont-ils contrebalancer des mauvais chiffres du chômage qui tombent mal?

Nous verrons tout ça au terme du second tour, mais un chose est certaine, il y a du remaniement dans l’air, et François Hollande à la nostalgie d’une  dream team à la manière Jospin.

Dans ces bruits de remaniement, le PS est déchirée entre le fait de changer de premier ministre ou le conserver. Connaitrons-nous un gouvernement Ayrault II ?

Bien entendu, nombreux sont ceux qui pensent à un Manuel Valls en tant que premier ministre. Homme fort  du gouvernement Ayrault, ce serait le changement avec une vision plus droitiste en quelque sorte, mais rien n’est encore fait.

On imagine facilement qu’actuellement  pas mal de ministres sont au bord de la crise de nerfs,  ce qui certainement  le dernier des soucis du vote sanction du français moyen qui vote ou pas.

Valls ne joue pas dans la dentelle

Dimanche 2 février 2014

Voici une prise de  notes en lisant ce matin le JDD. Manuel Valls sort la grosse Bertha et a décidé de frapper fort. Certes ce n’est pas une première pour celui qui est considéré comme le Sarkozy de Gauche.  L’homme a le verbe haut, la médiatisation décomplexée comme notre ancien président qui passe son temps à aménager son retour après avoir annoncé  haut et fort que la politique c’était fini.  Valls n’a pourtant pas tord quand il parle  du rôle larvé des  extrêmes  actuelles.  Il pointe du doigt le fait évident que «la droite conservatrice et réactionnaire» «occupe la rue car elle considère que le gauche au pouvoir n’est pas légitime»… Les élections approchent, nous verrons bien.  Valls ne joue pas dans la dentelle, mais est -ce vraiment possible quand au quotidien nous assistons à du tout et n’importe quoi  au  nom du non.

L’intégration des Roms, une véritable patate chaude.

Vendredi 27 septembre 2013

Le problème Rom reste crucial. Il semble n’être ni de gauche ni de droite, les deux camps se divisent sur les solutions pour tenter d’endiguer cette migration. L’approche des élections rend certainement le sujet encore plus délicat, puisqu’il est lié à la notion de sécurité, ce qui en fait un cheval de bataille pour Manuel Valls. Amnesty International dénoncent les «expulsions forcées» qui ont tendance à augmenter et certaines voix du PS s’élèvent contre ces pratiques et la stigmatisation d’une population. Si Valls dans ces déclarations indigne d’un côté, il rassure de l’autre. Du reste si certains ministres le désavouent, le gouvernement le soutient. Il est plutôt complexe de faire preuve de laxisme au moment où le front national est en pleine ascension. Manuel Valls ne cède en rien sur le dossier et persiste et déclarant «La majorité des Roms doit être reconduite à la frontière, il n’y a pas d’autre solution. (…) Nous ne sommes pas là pour accueillir ces populations.» Voilà que trois ans après avoir mis en garde le  gouvernement Fillon, Bruxelles,  par la voix de Viviane Reding,  menace à nouveau la France d’éventuelles sanctions. Elle rappelle que les Roms comme tous les habitants européens ont le droit de circuler librement.. Beaucoup proposent comme solution, l’intégration, la ville de Lyon a été plus loin en tentant de payer pour sédentariser les Roms dans leur pays d’origine. Viviane Reding de conclure : “Il y a cinquante milliards d’euros qui sont à disposition et qui ne sont pas utilisés. Je me demande pourquoi ?” L’intégration des Roms demeure une patate chaude que l’on se passe de mains en mains sans jamais trouver de solutions.

Les insoumises de gauche

Samedi 3 novembre 2012

Les femmes de gauche seraient-elles plus rebelles ? Il semble en tout cas que le grand problème des hommes politiques de gauche soit leurs femmes. Après le Twitt de Valérie Trierweller qui a défrayé la chronique et monopolisé une partie de la presse durant les élections législatives, voilà que son amie et sa confidente,  la violoniste Anne Gravoin, se retrouve moquée à son tour par un canard rieur. VSD de cette semaine n’hésite pas à en faire sa couverture en marquant : Manuel Valls, son seul défaut c’est sa femme. Encore me direz-vous!  Et bien oui parce que Anne Gravoin n’est autre que Mme Valls, mais attention selon le Parisien ne vous avisez pas de l’appeler ainsi ! Tout simplement parce que Mme Anne Gravoin se dit farouchement indépendante  et les très mauvaises langues rajoutent :”bavarde, arrogante et impétueuse”. Du reste elle avait déjà été recadrée  par Matignon quand elle avait osé dire :” C’est sûr qu’une musicienne c’est plus glamour que Mme Ayrault prof d’Allemand dans la banlieue de Nantes”. Encore heureux la belle ne twitte pas,  mais adore les dîners mondains où elle peut se lâcher. Certes Mme Anne Gravoin se dit très indépendante, il n’empêche qu’elle s’est tout de même plainte à son ministre de l’intérieur, qui n’est autre que son mari, d’être importunée par des SDF avinés qui lui demandent quelques piécettes. De plus quand elle se rend dans un Franprix normal de la rue de la Roquette, elle a horreur de croiser des femmes roms qui font la manche avec des bébés dans les bras. Sitôt dit, sitôt fait, le “Kärcher de gauche” aurait fonctionné et le quartier n’aurait jamais été aussi “clean”, d’après des voisins ravis. Même si Mr Valls dément toute intervention et assure “n’avoir fait aucune demande privative”, nous n’y croyons qu’à moitié. Moralité,  il semble que ce que femme veut, dieu veut, même ou surtout dans un gouvernement de gauche.

Un chouchou du gouvernement pour les médias

Jeudi 11 octobre 2012

Alors que les côtes d’amour du Président de la République et celle du premier ministre sont en chute libre, celui que l’on surnomme le petit Nicolas crève le sommet des sondages. Manuel Valls actuel ministre de l’intérieur est sur tous les fronts mais aussi sur tous les médias. A tel point que le Nouvel Observateur du 11 octobre lui consacre un véritable dossier d’une dizaine de pages. Il semble que dans la tempête François Hollande lui prêterait une oreille et il suffit de ça pour qu’il soit surnommé par quelques journalistes vice-président. Certes l’homme a une ambition hors norme, mais c’est aller bien vite en besogne. En fait il rassure autant à droite qu’à gauche et de ce fait il devient le chouchou du gouvernement pour les médias. Il est sur tout les fronts et le fait savoir,  monsieur propre de la police qui fait la chasse aux Ripoux à Lyon ou à Marseille, il remet de l’ordre dans une maison qui semble avoir été laissé à son triste sort. On l’aime le déteste, sa méthode fait en effet énormément penser à l’hyper président dont certains ont déjà une petite nostalgie…

Neyret prend une valse

Mercredi 12 septembre 2012

Après avoir été mis en examen pour trafic d’influence, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants et ” après avoir pris connaissance de l’avis du conseil de la police nationale” le couperet est tombé. Pour Valls, Neyret est un “ripou”, et ne tolère aucunement ses liaisons dangereuses. Sans grande surprise le ministre demande alors sa révocation de la police.

En effet pour le ministre de l’intérieur, tout membre de la police, surtout à ce niveau là, doit être irréprochable. Pour Michel Neyret c’est 30 ans de sa vie qui volent en éclats . Il avoue éprouver une grande tristesse et une certaine amertume face à cette décision. Il reste maintenant à l’ex-policier deux mois pour faire appel devant le tribunal administratif. Il y a peu de chance que ce soit le cas, l’affaire Neyret semble bel et bien liquidée.

DSK une histoire sans fin

Jeudi 7 juillet 2011

Alors qu’outre atlantique DSK a été libéré sur parole et que ses avocats ont cherché à négocier avec le procureur Cyrus Vance l’abandon des charges de tentatives de viol, mais que l’enquête se poursuit, une nouvelle plainte vient d’être déposée en France. L’affaire n’est pas nouvelle puisqu’elle date de février 2003. Il semble que cette fois ci toutes velléités de retour dans la course des primaires PS soient définitivement inconcevables. Du reste si différents membres du PS l’ont évoqué, en aucun cas DSK en a émis le souhait, trop occupé actuellement à sa défense . Son avenir politique n’est certainement pas la première de ses préoccupations. La nouvelle plaignante est la journaliste et l’écrivain Tristane Banon. Si elle a choisi la qualification de tentative de viol, c’est pour une question de prescription des faits supposés qui est de 10 ans, alors que pour une agression sexuelle elle n’est que de 3 ans. Reste au parquet,  de classer l’affaire sans suite, d’ouvrir une enquête ou de la confier à des juges. Dans le cas d’un procès, la plaignante devra prouver les faits. Quand l’Express demande à l’accusatrice pourquoi porte-t-elle plainte seulement maintenant, elle déclare :” Je n’en peux plus d’entendre dire que je suis une menteuse du fait que je ne porte pas plainte”. L’affaire éclaboussera le PS au delà de l’accusé, puisque sa mère, élue socialiste, une amie de DSK l’aurait dissuadée de porter plainte à l’époque. Tristane Banon affirme aussi que François Hollande, alors secrétaire du Parti Socialiste, “connaissait l’histoire” ainsi que ” l’entourage de Laurent Fabius”.Voilà encore une affaire qui ne sent pas très bon la rose si l’on veut en croire Manuel Valls qui se refuse à commenter “ce torrent de boue, et pardonnez moi l’expression, ce torrent de merde qui envahit les ondes de la vie politique française”.

Plus jamais ça ?

Jeudi 25 novembre 2010

Au lendemain du discours de politique générale de François Fillon à l’Assemblée, le premier ministre semble avoir “remis en ordre la majorité”. Après avoir défendu et s’être félicité pour l’action passé du gouvernement, il annonce la “continuité” pour l’avenir. Pour Martine Aubry le premier ministre vit “à côté de la réalité de ce que vivent les français… dans un autre monde”. La première secrétaire du PS annonce comme pour tenter de désamorcer les bombes à venir et décourager les futurs prétendants, qu’un pacte de non agression était mis en place pour les primaires à venir. Le triumvirat, Aubry, Royale, Strauss-Khan décideront ensemble d’un candidat unique. Pour elle c’est vital et elle déclare : “On a tiré toutes les leçons du passé de la division”. L’annonce a fait long feu, parce que déjà François Hollande dénonce les “arrangements”. “Les pactes ça vaut pour ceux qui les signent et éventuellement les respectent, ça ne vaut pas pour ceux qui n’en sont pas” ajoute-t-il. Il faut aussi savoir que pour l’instant deux élus socialistes ont fait acte de candidature, Manuel Valls et Arnaud Montebourg. Le PS est encore loin de s’être mis en ordre de marche et les primaires risquent encore une fois tourner à une sanglante bataille d’ego.

Rama Yade une battante de l’équipe UMP

Samedi 20 février 2010

rama-yadeRama Yade, secrétaire d’Etat aux sports, sur le plateau du 13-15 de France 2, a évoqué son parcours de jeune femme politique issue de l’immigration. Elle s’est définie comme une “anomalie statistique” au sein d’un univers “gérontocratique”. Pour elle, avoir en France un président noir, comme Barack Obama aux Etats Unis, serait peut être envisageable pour la population mais certainement pas pour “L’élite politique”. “Avant je me considérais comme tout à fait normale, mais quand je suis rentrée en politique, on a pointé tout de suite mes différences”, a-t-elle ajouté. Elle prône bien évidemment un renouvellement et un rajeunissement de la classe politique.” Vous voyez ce que je veux dire, on ne peut  pas avoir toujours les mêmes depuis 30, 40 ans”. Mais les Français que pensent -ils de la nouvelle génération de politiques ? Selon le sondage CSA, réalisé pour l’émission de LCP “Politique matin”, Rama Yade précède Manuel Valls et Olivier Besancenot comme politique ayant le plus d’avenir. Toujours battante, elle conclut en parlant des régionales : “Je pense qu’une élection, c’est comme un match de foot, elle n’est pas gagné tant qu’il n’y a pas eu le coup de sifflet final”.