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La Decima pour le Real

Lundi 26 mai 2014

Samedi soir se jouait à Lisbonne la finale de la Ligue des Champions, un événement exceptionnel puisque que ce match était à 100 % madrilène. Le Real de Madrid affrontait l’Atletico champion d’Espagne depuis le 17 mai qui tentait le doublé.  Après une énorme erreur du portier Castilla, Godin ouvre le score pour l’Atletico à la 36e min.  Mené au score jusqu’à la 93 e minutes, le Real de Madrid est un vrai miraculé. C’est seulement  à 5 minutes de la fin alors que nous sommes dans les arrêts de jeu que soudain Sergio Ramos inscrit le but égalisateur.

On jouera alors les prolongations de trop pour l’Atlético qui est épuisé et sonné par cette égalisation. A la 110e minutes Bale, un des seuls joueurs a avoir été dangereux le long du match,  achève les adversaires d’une tête rageuse. Tout va alors très vite à la 118e Marcelo les crucifie une fois de plus. C’est sur pénalty que Cristano Ronaldo inscrira à la 120 e min sont 17e but de la Ligue des Champions. Ce score sans appel est terriblement injuste pour l’Atletico qui décidément est maudit, puisqu’il y a 40 ans c’est aussi à la dernière minute qu’ils avaient perdu. Une chose est certaine, ils ont vendu chèrement leur peau face à une horde de stars dans une méforme consternante à l’image d’un Karim Benzema inexistant.

Vive le privé, surtout de tout !

Jeudi 13 mai 2010

roger-louis-zapatero

État de crise et crise des états de la zone euro. Après la Grèce, le séisme atteint de nombreux pays européens. Combien de morts. Des fonctionnaires par milliers, et à l’avenir un sur deux est condamné avant de naître. La rigueur prend de la vigueur, ça ne rit plus du tout, que l’on soit d’Athènes de Lisbonne de Madrid ou de Paris. Partout c’est une coupe franche dans les salaires, les retraites, les pensions ou les allocations. On paye cash l’hémorragie d’un train de vie au-dessus de nos moyens, les nouveaux pauvres seront légion dans des pays  taxés de riches, semble-t-il à tort. C’est la purge européenne la plus impopulaire de la décennie qui fleure bon l’insurrection.  Vous aviez peur de la Crise mais ce n’était rien à côté de ce qui nous attend. Le chômage frôle l’indécence. Nous sommes bien loin du “travailler plus pour gagner plus” qu’on nous avait vendu il y a peu, pour cela faudrait-il encore que nous ayons du travail ! L’Espagne à son tour est aux abois avec un taux de chômage record, supérieur à 20% de la population active. Heureusement, José Luis Rodriguez Zapatero semble être l’homme de la situation.  Il gèle la revalorisation des retraites en 2011, compte réduire de 5% en moyenne les salaires des fonctionnaires, otages de l’incompétence du management de leurs  élites, à partir de juin et sucre les allocations maternités. Vive le privé, surtout de tout !

100 ans et ça tourne toujours !

Samedi 13 décembre 2008

Manoel de Oliveira, réalisateur portugais, est né le 11 décembre 1908 à Porto (Portugal), il est le seul réalisateur de cinéma centenaire en activité. Vendredi, “jour officiel” de son anniversaire, car comme il l’explique lui même “comme beaucoup d’enfants de cette époque”, il a été enregistré le lendemain de sa naissance. Ce 12 décembre, Manoel de Oliviera fera ce pour quoi il vit ; filmer. Le cinéaste a prévu de tourner des plans à Lisbonne, espérant achever d’ici quelques jours son 46e long-métrage.

Pour lui “cesser de travailler, c’est mourir… Si l’on m’enlève le cinéma je meurs”, déclarait-il récemment. Depuis sa première réalisation en 1931, un documentaire muet sur sa ville natale, Porto (Douro, travail fluvial), le cinéaste a réalisé 44 longs-métrages, dont vingt depuis ses 80 ans. Son dernier film en date, en 2008, Christophe Colomb, l’énigme, évoque, avec émotion et humour, l’histoire du grand navigateur. Il a reçu l’année de ses 100 ans, sa première Palme d’or, pour l’ensemble de son œuvre au festival de Cannes2008. “J’apprécie énormément de la recevoir de cette façon-là, parce que je n’aime pas trop la compétition…c’est une belle façon de recevoir un prix”. Moralité : si la passion conserve, très souvent la compétition tue.