Articles taggés avec ‘l’EXpress’

L’UMP-FN ne fait plus recette.

Lundi 24 mars 2014

Déjà quand on voit la couverture de l’Express du 19 au 25 mars qui titre : “Le FN à l’assaut”, ça inquiète, mais on se demande de quoi ou pourquoi ? Curieusement, pour les dernières municipales nous sommes passé d’un enjeu local, ce qui parait normal, à un enjeu politique nationale, ce qui est plus qu’inquiétant. A priori cette glissade d’intérêt fait les choux gras du FN bleu marine. Les Sirènes de Marine ont produit un effet au delà de ce que l’on pouvait escompter. Elle a dragué ouvertement et sans vergogne les déçus de l’UMP d’hier qui sont devenus transfuges et ce sont convertis lors de la grand messe démagogique de la blonde incendiaire. Ce sont souvent des jeunes, mais pas que, ce sont surtout des nostalgiques de la frange UMP-FN mis en place par la triplette, Sarkozy, Hortefeu, Besson et on franchi le pas pour s’enrôler au FN. On peut entendre ces mutant tenir un discours analogue à celui de Marie-Anne Baudoin-Maure qui déclare : “Moi idéologiquement je n’ai pas évolué, c’est l’UMP en revanche qui a changé et n’a pas su nous garder”. Voilà une déclaration qui prouve, si besoin était, que Nicolas Sarkozy avait bien favorisé cette tendance dure à l’UMP et que maintenant cet UMP-FN se radicalise, ce qui n’est rassurant en rien.

Vous avez dit Plagiat…

Samedi 8 janvier 2011

L’Omertà a été décrétée dans l’affaire de plagiat de PPDA  qui fâche. Bernard Marck peut être son Nègre oui, même si ce n’est pas avéré dans le cadre de cette publication,  mais bavard non ! Interrogé par 20 minutes.fr, à la question : ” Est-ce que vous êtes largement inspiré de la bio de Peter Griffin, ce dernier répond :  “J’ai donné ma parole, je ne peux pas répondre directement Patrick est profondément affecté, il s’impose le silence, et moi on me l’impose.” Il rajoute : “Des gens lui en veulent. Il y a un règlement de compte dans cette histoire”. Il faut dire que le lièvre soulevait par l’Express est plutôt faisandé. Plagier un quart  de la bio d’Ernest Hemigway à paraître le 19 janvier aux éditions Arthaud, c’est un peu pousser le bouchon trop loin. Mais comment dans ce milieu peut-on imaginer autant de haine ? Il n’y a pas de fumée sans feu, la thèse du traquenard, du coup monté, est certainement à envisager. Le service juridique des éditions Gallimard, éditeur français du livre plagié, corrobore cette hypothèse  et déclare eux aussi : “Cela pourrait ressembler à un règlement de compte”. Quant à PPDA, il a dit en un premier temps qu’il trouvait “très désobligeant” ce soupçon de plagiat, avant de charger sa propre maison d’édition, qui n’aurait pas édité la bonne version pour la Presse. Après la fausse interview de Fidel Castro en1991 révélé par Télérama et l’inculpation de recel de bien sociaux en1996, cette nouvelle affaire ternie encore une fois  l’image d’un PPDA sur laquelle plane un doute quant à la moralité de son fonctionnement.

Sans queue ni tête, et alors ?

Mercredi 29 septembre 2010

Il était bien tentant pour la plume acérée des critiques cinématographiques de rebondir sur le titre du dernier long métrage de Jeanne Labrune qui arrive aujourd’hui sur nos écrans. L’Express n’a pas raté l’occasion en titrant son article : “Tout est dit dans le titre du film”. Le Figaro et quelques autres magazines ou quotidiens ne sont guère plus tendre. La critique en général semble unanime pour tacler cette démonstration qui marque le retour de la réalisatrice,6 ans après une trilogie de comédies : ça ira mieux demain, c’est le bouquet ou encore Cause toujours. Jeanne Labrune ayant fait des études de littérature et philosophie, revient semble-t-il à ses premières amours, avec “Sans queue ni tête”, mêlant ici prostitution et psychanalyse. Elle n’a pas convaincu et alors ? Ce mélange détonnant reste un nouveau champ d’investigation  pour l’incroyable Isabelle Huppert qui n’a jamais fini de nous étonner en passant son temps, pour notre plus grand plaisir, à briser son image. Rien que pour apprécier et assister à ce nouveau challenge de l’égérie de Chabrol, ce film vaut certainement que l’on s’y intéresse. De plus quand la critique s’acharne à ce point sur une œuvre, cela cache soit une perle soit un nanar. Donc si vous êtes joueur courrez y et faites vous une opinion personnelle, cela reste encore la meilleure.

Pour Eric Woerth les rebondissements sont légion

Vendredi 3 septembre 2010

Eric Woerth, dans la série croquis au petit noir…

Alors que Nicolas Sarkozy continue à soutenir envers et contre tous son ministre du travail, ex ministre du budget, les révélations de l’Express relancent de plus belle l’affaire Woerth Bettencourt. Pour le président de la République, les accusations de présomption de financement politique occulte, de trafic d’influence et de conflit d’intérêts ne sont que des visions de l’esprit de ses vils détracteurs. Pour lui il est innocent ça ne fait pas “l’ombre d’un doute”. Du reste c’est qu’affirme Eric Woerth lui-même devant un parterre de jeunes UMP en colloque. Il affirme tout de go : “Je n’ai rien à me reprocher. Je n’ai rien fait de mal”. C’est saisissant de sincérité! Pourtant l’Express en publiant l’affaire de la Légion d’Honneur de Patrice Maistre, lance un nouveau pavé, dans la plénitude de sa marre aux bobards. Le journal affirme qu’Eric Woerth aurait demandé par lettre au président de la République l’obtention de la légion d’honneur pour service rendu à l’UMP. A savoir aussi qu’il aurait décoré lui même en janvier 2008, le gestionnaire de la fortune Bettencourt qui six mois avant venait d’engager Florence Woerth. Il est vrai que Patrice Maistre avait collecté au mieux des fonds pour l’UMP, ça mérite une médaille au moins. Il semble que cette nouvelle révélation n’a même pas entamé la superbe de la face cachée de notre ministre alpiniste, quel aplomb !

Besancenot n’est pas parano.

Mercredi 15 octobre 2008

L’Express avait révélé l’affaire en mai dernier, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) ” a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée “entre octobre 2007 et janvier 2008.

Un document recensant les détails des comptes bancaires d’Olivier Besancenot et de sa compagne, ainsi que des informations sur son véhicule.

Neuf personnes ont été interpellées mardi matin, parmi lesquelles figure le PDG de Taser France, Antoine Di Zarro et un fonctionnaire de police récemment muté de la capitale en province.