Articles taggés avec ‘les USA’

Hold-up dominical de médailles en or

Lundi 19 août 2013

Bolt était attendu à Moscou comme une rock star, il n’a pas déçu. C’est pour lui un nouveau hold-up, comme il en a maintenant pris l’habitude, en repartant avec trois médaille d’or et plaçant son pays parmi les meilleurs au monde. En gagnant sa 8e médaille d’or,  Bold égalise aux mondiaux la légende américaine Carl Lewis. Pour les russes, Bold n’est pas seulement un beau spectacle une icône c’est aussi une véritable bénédiction En survolant le sprint mondial, il a permis indirectement à Vladimir Poutine  et à la Russie de vaincre les USA au nombre de médailles en or.

Toute proportion gardée, l’autre hold-up de cette dernière journée des mondiaux, est français. Alors que l’on faisait déjà un bilan plutôt mi-figue mi-raisin des performances de l’athlétisme tricolore, Heddy Thamgo devient champion du monde du triple saut. C’est avec un saut de 18m 04 qu’il remporte la seule et unique médaille d’or pour la France.  Ce saut le place comme le 3e homme à avoir dépasser la barre des 18m.  La France grâce à cette magnifique conclusion se place à la 18 e place mondiale, et sauve l’honneur. Qui l’eut cru samedi soir ?  Une chose est certaine, nos sportifs se sont battus jusqu’au bout pour nous offrir une nouvelle fois le spectacle palpitant de la passion de leur vie.

Les premiers pas au Paradis

Lundi 27 août 2012

A 82 ans Neil Amstrong vient de nous quitter pour un ultime voyage au Paradis des astronautes, cosmonautes ou autres spationautes. En 2009 je lui avais déjà consacré un article intitulé :”Il y a 40 ans les USA s’offraient la lune”,  que vous pouvez consulter en cliquant ici.

«C’est un petit pas pour un homme mais un pas de géant pour l’humanité». Cette phrase est entrée dans l’histoire et de ce fait Neil Amstrong est devenu éternel. Ce n’est pas les complications d’une opération cardiovasculairequi tourne mal,  qui peut changer l’ordre des choses. Pour nous il restera à jamais le célèbre astronaute d’Apollo 11 qui a foulé pour la première fois le sol de notre satellite natuel le 20 juillet 1969, l’année érotique.

Edwin «Buzz» Aldrin son compagnon de périple est resté plus discret, et Neil Amstrong a vraiment continué toute sa vie à raconter cette histoire unique dans des livres mais aussi au cours de conférences. Devenu en 1970 administrateur de la Nasa, il préféra aller l’année suivante enseigner la technologie aérospatiale à  l’université de Cincinnati. Il a su nous laisser un témoignage vivant de son exploit et les générations à venir ne rêve plus que de marcher dans ses pas.

Barack Obama un an déjà

Mercredi 20 janvier 2010

barack-obamaUn héritage calamiteux conjugué à une année de crise sans précédent, en 2009 le challenge était à la hauteur de l’attente d’un homme providentiel. La réalité est tout autre : le taux de chômage va franchir les 10%, du jamais vu depuis 1949. Obama les mains liées, doit tenir compte des contre-pouvoirs, toujours très puissants dans la société américaine. C ‘est du reste ce qu’il a fait lors du sommet de Copenhague où beaucoup espéraient que son leadership face pencher la balance. Il n’en fut rien. Un autre dossier l’occupait, sa réforme de santé qui, à force de tractations et de compromis, pourrait voir le jour au forceps. Par ailleurs il ose lever l’interdiction d’entrée des séropositifs sur le sol américain. Obama a donné aux États-Unis et au monde l’espoir d’une nouvelle Amérique, plus généreuse, plus soucieuse des faibles, plus tolérante et moins va-t-en guerre que durant les années Busch. Malgré son Nobel de la Paix, l’envoi de nouvelles troupes en Afganistan et l’actuel dossier brûlant du Yémen montre que les USA, même  sous Obama, se veulent les gendarmes du monde. La désillusion est à la hauteur des espérances qu’avait fait naître son élection. Le “Yes we can” du candidat ne risque-t-il pas de mute en “No we couldn’t” doublé d’un “no we can’t” du président. L’avenir nous le dira !

Michael Moore, le poil à gratter du 7e Art made in USA

Jeudi 12 novembre 2009

michael-moore1Michael Moore, écrivain et réalisateur américain de documentaires engagés, auteur de “Bowling for Columbine” 2002 et de “Fahrenheit 9/11″, 2004, revient avec “Capitalism : A Love Story”. Ce film démonte les mécanismes qui ont mené à la crise financière de 2007 à 2009. C’est un acte d’accusation de l’ordre économique actuel aux USA et du capitalisme en général. Moore a dit que son documentaire qui  fait exploser les conventions du film romantique, contient pourtant tout : la luxure, la passion, la romance, avec 14 000 emplois supprimés quotidiennement. Le Capitalisme est pour lui un amour interdit dont on n’ose pas dire le nom. Quand le projet a pris forme il en a appelé aux employés de Wall Street et de la finance en leur disant : “Soyez un héros et aidez moi à dévoiler la plus grande arnaque de l’histoire américaine”. Moore n’a jamais fini de nous étonner !

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L’étrange Monsieur Clinton

Mardi 18 août 2009

bill-clintonL’homme ne manque pas de costumes. Homme politique avant tout, considéré comme une ombre embarrassante dans les primaires d’Hillary, il est aussi conférencier, sans oublier sa facette militant humanitaire. Il devient même négociateur en Corée du Nord… Depuis la fin de son mandat, l’ancien président occupe une place à part, sur la scène politique de son pays. Après son départ de la Maison Blanche, Bill Clinton donne des conférences grassement rémunérées, entre 100 et 300 000 dollars…chacune. En 2007, cela lui a rapporté plus de 40 millions de dollars. Grand seigneur, il reverse 31 millions de dollars à sa fondation. Clinton a comme tous ses prédécesseurs crée sa fondation, qui, comme c’est l’usage, est dévolue aux causes humanitaires. Bill Clinton ne veut certainement pas renoncer à son pouvoir d’influence, il n’a que 55 ans et tous les espoirs d’avenir lui sont encore permis. Pour les primaires il faisait de l’ombre à la candidature de sa femme. “Bill Clinton est en lice pour un troisième mandat” résume un éditorialiste dans Vanity fair. Dernier événement en date, l’ancien président s’est rendu récemment en Corée du Nord dans le but de faire libérer deux journalistes américaines retenues là-bas. C’est un succès, affirme Washington, mais pour qui ? Certainement  pour Pyongyang, qui ainsi a obligé les USA à revenir à la table des négociations. Cela illustre la diplomatie très habile de la Corée du Nord dont Bill fut le jouet.

Il y a 40 ans les USA s’offraient la Lune

Mercredi 22 juillet 2009

neil-armstrongNeil Amstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été invités à faire une déclaration commune en vue de la commémoration de l’événement qui, en 1969, fit rêver la terre entière. Mais voilà, quarante ans plus tard, les trois compères ne partagent plus la même vision de la conquête de l’espace.  Ces trois hommes ont vécu certainement l’aventure la plus folle et la plus onéreuse de l’histoire de la Nasa, mais certains n’ont plus les yeux plein d’étoiles. Neil Armstrong, n’a jamais aimé être dans les spolights et a fait le moins d’apparitions possibles. Buzz Aldrin a connu l’alcoolisme et la dépression à son retour sur Terre, de ce fait il a décidé de s’effacer de la scène publique. Seul Michael Collins a multiplié les interventions, a publié trois livres et signé des centaines d’autographes pour chercher à rappeler à tous qu’il faisait parti d’Apollo 11, frustré certainement de ne pas avoir, comme ses deux compagnons, foulé le sol de la Lune. Il a déclaré à “Times“  que les trois astronautes étaient ” d’aimables étrangers” les uns pour les autres.  Le coût économique colossal de l’opération pourrait, en réactualisant les sommes, être chiffré à quelques 110 milliards d’euros. Rassurez-vous, l’avancé technologique que cela a nécessité a fait que les retombées économiques, depuis 40 ans, ont rapporté au minimum cinq fois la mise initiale. Si en 1969 les USA se sont offerts la Lune, les américains n’ont pas pour cela perdu le Nord. Business is Businees, what else !

Yes we can!

Samedi 3 janvier 2009

Décidément les États-Unis ne cesseront jamais de nous étonner. Deux personnalités ont marqué de leur sceau cette fin 2008. Tout d’abord Barack Obama, premier président noir des USA qui incarne l’espoir d’un peuple déboussolé en mal de vivre. Mais ensuite Bernard Madoff, un célèbre conseiller en investissement, ancien patron du Nasdaq, arrêté le 11 décembre par le FBI. Cet homme symbolise on ne peut mieux, la “Crise” dans laquelle nous nous engouffrons, et terni un peu plus, l’image bien écornée, du capitalisme sauvage et ses limites. 50 milliards de dollars, c’est le montant évalué de la facture de la fraude Madoff connue sous le nom de “schéma de Ponzi”, la plus grande arnaque de l’histoire de la finance.

Jusqu’où la “Berlusconnerie” !

Mardi 11 novembre 2008

Autant dès que je le peux je suis caustique avec le couple présidentiel français, autant cette fois-ci je fais amende honorable et rejoins totalement le point de vue de Carla Bruni -Sarkozy qui avoue ne pas goûter du tout l’humour Berlusconien.

Qualifier Barack Obama de “toujours bronzé” n’est pas digne d’un chef d’Etat européen, Etat que l’on admire pour son histoire et sa culture millénaire.

“Nous sommes tous plein d’espoir, pleins d’attente” et ” par contraste, quand on j’entends Silvio Berlusconi prendre l’événement à la légère et plaisanter sur le fait qu’Obama est “toujours bronzé”, ça me fait drôle” a-t-elle avoué lors d’une interview, nous pouvons même aller plus loin en déclarant que c’est totalement déplacé et raciste.

Il faut dire que “l’homme” n’est pas à son coup d’essai, il avait tout de même traité en pleine assemblée européenne un député allemand de Nazi, un comble dans sa bouche.

Quand on est italien, on peut avoir honte des propos de son premier magistrat en visite à Moscou, il faut dire aussi qu’il n’était pas non plus dans le contexte d’un pays très soucieux des droits de l’homme.

Que Berlusconi se permette de lancer en ricanant que les USA avait élu pour la première fois de leur histoire Barack Obama, le premier président noir ” jeune, beau et même bronzé” c’en est trop!

Il est vrai que le 44e président des États-Unis d’Amérique a certainement beaucoup plus de vertus qu’il n’y paraît, du moins nous voulons l’espérer, qu’il risque prouver à ce goujat sous peu, que les USA sont capables tout comme l’Italie du meilleur comme du pire.

Ce Noir et Blanc, fruit du métissage, symbole de la réconciliation d’un peuple trop longtemps en proie à un racisme primaire reste à ce jour , Mr Berlusconi devrait en prendre note, tout de même l’une des forces plus puissantes au monde. Ce peuple vient de nous donner une belle leçon de démocratie, une valeur qui actuellement se meurt.