Le transfuge Thierry Henry
Vendredi 16 juillet 2010Difficile de parler de foot sans s’énerver, depuis le coup de folie de notre équipe nationale. Thierry Henry à l’origine de la fameuse main qui priva l’Irlande de coupe du Monde, nous qualifia couvert d’opprobre. Mais au terme de cette honte et de la Bérézina qui s’en suivit où nous fûmes la risée de la terre, Nicolas Sarkozy, en plein conflit social, reçoit Henry, seul à ses yeux digne de lui compter notre amère déconfiture, tellement il aime le foot, et tellement il aime Thierry. Et bien voilà, ce dernier, fort de sa notoriété quitte les bleus, comme les rats quittent un navire tricolore qui coule. Notre buteur vedette de 33 ans est promis, faute de parachute doré, à une carrière du même métal, vedette pour les quatre prochaines années des Reds Bulls de New York. Il déclare pour montrer combien ça le peine de quitter les seins : ” Je me sens à l’aise ici (New York). J’ai mes habitudes. Mes meilleurs amis habitent ici. Mon ami Ronny Turiaf vient de signer pour les Knicks. Sans faire de parallèle hasardeux, cela fait penser à la peine que DSK a eu en prenant la tête du FMI, sur les bons conseils de Nicolas Sarkozy. Thierry Henry rajoute : “Je ne suis pas en fin de carrière”, mais il omet de dire combien touchera-t-il pour ce nouveau poste. Il faut dire qu’en pleine période de vache maigre, c’est un peu comme un main de plus pour se qualifier chez les Reds Bulls. Ce qui est évident c’est que la France va lui manquer, tout comme ses supporters. Avec un peu de chance, il nous reviendra en tant que sélectionneur pour une future coupe du Monde à la française. Mais arrêtons là pour aujourd’hui, la coupe est pleine !