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Rebondissement dans l’affaire Bygmalion and C°

Vendredi 16 mai 2014

Décidément, à quelques jours des européennes,  l’UMP et son président Jean-François Copé n’en finissent pas de défrayer la chronique. Après l’affaire révélée par le magazine Le Point (cliquez ici) sur les surfacturages de l’agence de communication Bygmalion, voilà que c’est au tour du journal Libération de remettre le couvert. Il s’agit cette fois ci de Event&Cie, une filiale de Bygmalion, qui se serait vu régler par l’UMP  pas moins de 20 millions d’euros durant et après la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.  Pour le journal le plus troublant serait les 12,7 millions payés pour 55 «conventions thématiques» dont les principaux intéressés ont du mal à se souvenir,  comme Pierre Lelouche supposé être le principal intervenant d’une convention facturée 299 000 euros. Voilà un nouveau dossier qui n’arrange pas l’image de l’UMP qui a déjà dû faire appel à  ses sympathisants pour éponger 11 millions d’euros après l’invalidation des frais de campagne du candidat Sarkozy. Pour Libération, il  ne fait aucun doute, que certains de ces événements payés au prix fort seraient totalement fictifs. Reste maintenant à le prouver, mais cette fois ci cela va être difficile de rejouer le coup de la transparence sous scellés.

Le Point fait écoper le président de l’UMP qui prend l’eau

Mardi 4 mars 2014


Sa riposte est convenue. L’avocat entre en un long réquisitoire devenant à terme procureur et faisant le procès de la presse qui ose l’embêter. Il se la joue Président qui convoque la presse pour  lui remonter les bretelles. Il geint, se victimise et nous expliquer qu’on a commis le crime de les majesté en le trainant dans la boue avec des procédés digne de l’inquisition, lui l’homme intègre qui se met en défenseur de la transparence, tout en nous embrouillant pour ne pas répondre à ce qui lui ai demandé.

Sans jamais le nommer les qualificatifs comme “Tartuffe, bouffi d’orgueil”claque à l’encontre de Franz Olivier Giesberg.

Quant à Etienne Gernelle directeur de l’hebdomadaire le Point, ce dernier se dit mari de n’avoir pas eu de réponse digne de ce nom . Il précise par ailleurs que depuis que le journal le Point est né en 1972, ces membres n’ont servi la soupe à personne et le rôle d’une presse indépendante et faire un travail d’enquête sur les pouvoirs quels qu’ils soient, de droite ou de gauche. Par ailleurs, l’enquête continue et les publications avec si c’est nécessaire. Maintenant il s’agit que Mr Copé en prenne acte.

Voilà une affaire qui est du pain béni pour François Fillon, et si l’on avait un mauvais esprit on pourrait croire que l’info qu’a exploitée l’hebdo le Point pourrait venir de l’UMP lui même. Il faut dire que François Fillon avait déjà eu maille à partir avec la roublardise de Mr Copé lors des premières primaires de l’UMP, où les candidats c’étaient comporté comme des primates basiques. A quelques jours des municipales voilà un bien sale coup à nouveau pour l’UMP qui décidément sans Naboléon Sarkozi s’entredéchire en permanence. Cela rappelle bien entendu la guerre des roses et les barrissements perpétuels des éléphants du PS. Vive la politique libre de ces professionnels de l’embrouille. On peut toujours rêver…

Le people, il n’y a que ça de vrai pour vendre

Samedi 10 novembre 2012

Il semble que la littérature du potin a plutôt bonne presse. Les journalistes l’ont du reste bien compris, et leurs livres mi ragots, mi enquête bâclée ne cessent  d’être édités. Il faut jouer dans le sensationnel si l’on veut sauver ce qui reste à sauver dans la presse papier. La formule magique réside dans les journaux people que les gens s’arrachent comme des petits pains bénis faute d’aller à la messe. La caricature n’est plus dans les traits mais dans les mots et le choc des photos. Ce fut le cas il y a peu, quand Kate Middleton topless fut jeté en pâture au regard des manants. Si Closer a fauté et a été jugé, ce fut l’occasion pour les autres de rebondir sur cette non information qui en devenait une.

Les journaux dits”sérieux” veulent profiter de la manne et les articles fleurissent sur le couple royal. Le fruit des paparazis des journaux people devient une source d’inspiration, il s’agit  bien évidemment de faire de la surenchère. Une course effrénée s’engage. Les unes chocs explosent. C’est à qui va prendre en faute le politique connu ou encore sa compagne. Les procès se succèdent, mais cela fait partie des risques provisionnés d’avance. Le Point vient de sortir un grand déballage de 12 pages sur Rachida Dati qui a monopolisé 5 journalistes, tout cela pour prouver qu’elle a “couché pour réussir”, en quelque sorte, enfoncer une porte ouverte dans ce milieu. DSK leur manque, ils s’en prennent aux femmes politiques. Bien entendu tout le monde se souvient du tweet de Valérie Trierweler qui a fait le tour de la terre.

La compagne de François Hollande, continue à faire les frais des journaux, mais surtout des livres, pas moins de trois la concernant depuis qu’elle est devenue la première dame de France. Même si à priori elle a décidé de rentrer dans le rang, elle est toujours en procès avec deux journalistes qui ont fouillé dans sa vie privée. Dans “La Frondeuse” ils relatent  ”une relation intime” avec Patrick Devedjian. Les dérapages se suivent et se ressemblent. La presse française avait jusque là évité de prêter le flanc à cette tendance anglo-saxonne du grand déballage. Thierry de Cambarus tente d’expliquer dans le Nouvel Observateur que cette tendance s’est amplifiée sous l’ère  Sarkozy, avec son divorce, son idylle  avec Carla Bruni qui a monopolisé près de 600 journalistes. Après une presse régionale qui ne parle plus que des chats écrasées, sommes-nous voués à subir une  presse nationale qui pour survivre va céder à la tendance de plus en plus voyeuriste des lecteurs ?