Dimitri Medvedev orchestre le retour de Poutine.
Dimanche 9 novembre 2008
Le président russe en poste propose de rallonger de quatre ans à six ans le mandat présidentiel. Poutine a quitté cette année le Kremlin, malgré une popularité record, ne pouvant pas exercer, d’après la constitution actuelle un troisième mandat présidentiel d’affilée.
Mais juridiquement, et voilà l’astuce, rien ne l’empêche de se présenter ultérieurement à une élection , y compris anticipée.
L’annonce de Medvedev, faite mercredi lors de son premier discours à la Nation, serait un élément du plan pour organiser le retour de l’actuel Premier ministre au sommet de l’État. “Le plan(…)incluait le choix d’un successeur qui mettrait en œuvre les changements constitutionnels et les réformes sociales impopulaires pour que Poutine puisse revenir au Kremlin pour longtemps” assure le quotidien des affaires Vedomosti, qui a du mouron à se faire en dévoilant ce secret de polichinelle au grand jour. “La campagne électorale de Poutine a déjà commencé”, a noté l’une des sources de Vedomosti, prévoyant que le Premier ministre russe, un dénommé Vladimir Poutine, prononcera un discours aux forts accents électoraux le 20 novembre lors du congrès de son parti, Russie unie (derrière lui): ça si ce n’est pas de l’organisation rondement menée, il y a de quoi perdre son russe. Nous n’étions pas dupe en ce qui concernait la tournante entre Poutine et Mevdenev mais la ficelle est trop grosse pour qu’on l’ignore, le président actuel est bien une marionnette de la scène internationale.