Phelps impérial à Rome
Samedi 15 août 200943 records du monde qui sont tombés durant cette semaine des mondiaux romains. Beaucoup attribuent ce nombre hallucinant à l’autorisation d’utiliser certaines combinaisons tout polyuréthane telle que la sulfureuse Jaked. “La combinaison ne fait rien. C’est juste l’entraînement”, déclarait Michael Phelps après son sacre. Alors qu’il était annoncé dans une petite forme après sa gargantuesque année olympique, 8 médaille d’or, le gamin de Baltimore agrémente sa petite forme de 5 médailles d’or et d’une d’argent, défaite face à Paul Biedermann, la grande vexation de ses mondiaux. Michael Phelps a un palmarès inégalé, 24 breloques mondiales en grand bassin, excusé du peu! Il est un être à part qui déchaîne les foules, adulé tel un dieu vivant durant une semaine, les romains l’ont adoré comme certains gladiateurs à l’époque où leur civilisation régnait sur le monde. Dans la piscine, toujours le même cérémonial : les écouteurs sur les oreilles, le visage fermé, le regard porté vers le bout de sa ligne d’eau, il tente de rester imperméable à l’agitation alentours. Il est demeuré aussi de marbre aux requêtes répétées d’interviews de Nelson Montfort vexé qui rageait, ne manquant aucune occasion de mentionner l’indifférence et le manque de tact du champion. A priori, il reste une star peu abordable au moins pour les journalistes français, son public, lui, en redemande.