Domenech un entraîneur et un salarié hors du commun
Lundi 6 septembre 2010Nous attendions la décision de la FFF qui devait statuer sur le cas de l’atypique Domenech. Fernand Duchaussoy, nouveau président de la FFF a listé des “reproches” et des “faits inacceptables”, contraire à l’étique comme le refus de serrer la main du sélectionneur de l’Afrique du Sud, nos hôtes, Carlos Alberto Parreira. Le président de la FFF parle de faute grave et donc d’un licenciement sec. Il rajoute: “S’il le veut, c’est son droit de contester devant les tribunaux. Mais donner des indemnités, ça aurait été choquant”. Et pourtant, l’affaire n’est pas close loin de là. On sait très bien que depuis que l’ancien entraîneur des bleus a reçu sa lettre de licenciement, il s’active à préparer sa défense avec son avocat, sans s’épancher sur ses intentions , comme il l’a toujours fait. Il va probablement faire appel devant les prud’hommes, et l’affaire n’est pas simple pour la FFF. Cela sent le vice de forme, puisque la faute grave touche le contrat de l’entraîneur qui ne l’est plus depuis le 30 juillet 2010, et pas celui du directeur technique national, lié à la fédération par un CDI. Au mieux il risque d’y avoir une entente entre les deux partis et selon le Parisien, Domenech toucherait dans une dernière transaction 12 000 mensuel sur 14 échéances, comme tous les salariés de la FFF. Voilà une faute grave qui peut rapporter gros. Le prix pour se faire oublier…