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On parle déjà d’Oscars pour Gravity

Mercredi 23 octobre 2013

Gravity le long métrage que James Cameron considère comme “le meilleur film sur l’espace” débarque sur nos écrans avec Sandra Bullock et George Clooney. L’actrice avoue que ce fut le tournage le plus éprouvant de sa carrière  mais elle ajoute : “…je savais qu’Alfonso Cuaron m’offrait une chance unique et je n’avais pas l’intention de la laisser passer”. Elle évolue souvent seule ce qui a permis de paraitre fort naturellement aussi perdue que son personnage. Pour tourner ce film de 100 000 000 de dollars il a fallu faire preuve d’imagination, parce que le réalisateur avait une obsession, faire réaliste. C’est comme cela qu’est née la” ligh box”, un cube dont les parois sont couvertes de minuscules lampes Led et des caméra le tout piloté à distance.  Cette pure innovation technologique fut la matrice de 3m/3 dans laquelle Ryan, le personnage principal, déploie son instinct de survie pour renaître face à l’adversité lié à la solitude.  Sandra Bullock très souvent isolée durant le tournage raconte :”Dès que je me sentais seule, frustrée ou désemparée, je me disais ‘Sers-toi de cette sensation, vas-y, sers-en toi pour le rôle’.”C’est certainement une chance incroyable pour l’actrice qui a remplacé au casting Angelina Jolie pressentie à l’origine.

C’est certainement l’événement cinématographique de cette fin d’année, même Buzz Aldrin en le voyant s’est dit bouleversé. Qui dit mieux !

Les premiers pas au Paradis

Lundi 27 août 2012

A 82 ans Neil Amstrong vient de nous quitter pour un ultime voyage au Paradis des astronautes, cosmonautes ou autres spationautes. En 2009 je lui avais déjà consacré un article intitulé :”Il y a 40 ans les USA s’offraient la lune”,  que vous pouvez consulter en cliquant ici.

«C’est un petit pas pour un homme mais un pas de géant pour l’humanité». Cette phrase est entrée dans l’histoire et de ce fait Neil Amstrong est devenu éternel. Ce n’est pas les complications d’une opération cardiovasculairequi tourne mal,  qui peut changer l’ordre des choses. Pour nous il restera à jamais le célèbre astronaute d’Apollo 11 qui a foulé pour la première fois le sol de notre satellite natuel le 20 juillet 1969, l’année érotique.

Edwin «Buzz» Aldrin son compagnon de périple est resté plus discret, et Neil Amstrong a vraiment continué toute sa vie à raconter cette histoire unique dans des livres mais aussi au cours de conférences. Devenu en 1970 administrateur de la Nasa, il préféra aller l’année suivante enseigner la technologie aérospatiale à  l’université de Cincinnati. Il a su nous laisser un témoignage vivant de son exploit et les générations à venir ne rêve plus que de marcher dans ses pas.

Il y a 40 ans les USA s’offraient la Lune

Mercredi 22 juillet 2009

neil-armstrongNeil Amstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été invités à faire une déclaration commune en vue de la commémoration de l’événement qui, en 1969, fit rêver la terre entière. Mais voilà, quarante ans plus tard, les trois compères ne partagent plus la même vision de la conquête de l’espace.  Ces trois hommes ont vécu certainement l’aventure la plus folle et la plus onéreuse de l’histoire de la Nasa, mais certains n’ont plus les yeux plein d’étoiles. Neil Armstrong, n’a jamais aimé être dans les spolights et a fait le moins d’apparitions possibles. Buzz Aldrin a connu l’alcoolisme et la dépression à son retour sur Terre, de ce fait il a décidé de s’effacer de la scène publique. Seul Michael Collins a multiplié les interventions, a publié trois livres et signé des centaines d’autographes pour chercher à rappeler à tous qu’il faisait parti d’Apollo 11, frustré certainement de ne pas avoir, comme ses deux compagnons, foulé le sol de la Lune. Il a déclaré à “Times“  que les trois astronautes étaient ” d’aimables étrangers” les uns pour les autres.  Le coût économique colossal de l’opération pourrait, en réactualisant les sommes, être chiffré à quelques 110 milliards d’euros. Rassurez-vous, l’avancé technologique que cela a nécessité a fait que les retombées économiques, depuis 40 ans, ont rapporté au minimum cinq fois la mise initiale. Si en 1969 les USA se sont offerts la Lune, les américains n’ont pas pour cela perdu le Nord. Business is Businees, what else !