Entre la magistrature et Nicolas Sarkozy, le divorce est consommé
Mardi 8 février 2011La magistrature et le pouvoir divorce, vient alors le temps d’une révolte sans précédent, c’est l’épreuve de force. En surfant sur l’émotion populaire dans l’affaire Laetitia, Nicolas Sarkozy dénonce les “dysfonctionnement graves” et parle à tord et à travers ” de sanctions” à tout va. Les magistrats goutant fort peu le robe de bouc émissaire ont réagi épidermiquement à cette provocation du chef de l’état. Il décrètent dans la foulée une grève ds audiences. Le mot sanction à lui seul a mis le feu aux poudres. François Fillon donne de la voix en justifiant le pouvoir exécutif et fustige “une réaction excessive” et en appelle” à la responsabilité” de leur fonction. Selon Benoit Hurel, secrétaire général du syndicat de la magistrature, le premier ministre “n’a pas pris conscience de l’ampleur du malaise”, il se dit “écœuré “. Décidément le président dans son populisme de mauvais aloi à l’art de la manière de jeter de l’huile sur le feu à torres et à travers.