David Cameron
et François Hollande soutiendront l’effort humanitaire américain
La France va «procéder dans les prochaines heures à de premières livraisons d’équipements de premier secours» en Irak.
Le dernier à utiliser ce terme c’est le vice-président Joe Biden qui a déclaré à des dirigeants du Congrès à propos de la crise économique: “Nous sommes en guerre”. Abus de langage et tour de rhétorique la liste est longue de ceux qui ont usés et abusé du terme. Lyndon Johnson inaugure cette pratique dans les années soixante en déclarant la guerre à la pauvreté. Richard Nixon avait lui aussi déclaré la guerre au cancer et une autre à la drogue. Rappelons qu’Obama a fait campagne contre l’utilisation abusive que Busch faisait de sa guerre contre le terrorisme pour justifier sa politique. Alors que le vice président du futur locataire de la maison blanche emploie les mêmes ficelles, à priori, ce n’est pas bon signe.
Harold Pinter, auteur britannique de trente pièces, était une figure incontournable mais aussi l’une des plus controversée du théâtre de la deuxième moitié du XX° siècle, un homme engagé.
En 2005, dans son dernier recueil intitulé La guerre, Pinter dénonce les horreurs du conflit irakien. Il est celui par qui le scandale arrive: il lit publiquement des écrits, déclarre que Tony Blair est “un pauvre idiot”, … Il avait refusé le titre de Chevalier offert par Elizabeth II, ce qui ne l’empêcha pas de recevoir le prix Nobel de littérature, preuve, s’il en fallait, de son immense talent.
