Articles taggés avec ‘Jean-François Coppé’

François Fillon et son gouvernement démissionnent

Vendredi 11 mai 2012

François Fillon a été l’unique premier ministre du quinquennat de Nicolas Sarkozy. A priori on pourrait penser qu’il est le leader, question longévité dans l’histoire de la Ve République ?  Et bien non, c’est Georges Pompidou qui a fait mieux que lui, en gouvernant de 1962 à 1968 en tant que premier ministre du Général de Gaulle, et  qui deviendra par la suite Président de la République. Àgé de 58 ans François Fillon a dès à présent pensé à sa reconversion. Il quittera la Sarthe aux législatives prochaines pour être parachuté dans la 2e circonscription parisienne toute acquise à la droite, au grand dam de Rachida Dati.   Il faut aussi savoir qu’en tant qu’ex premier ministre, il bénéficiera à vie d’une secrétaire et d’une voiture avec chauffeur-garde du corps. Mais les largesses de la République ne s’arrêtent pas à lui, tout ancien ministre de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères bénéficient également d’un chauffeur et d’une protection à vie. Dans le cas où les anciens ministres n’auraient pas trouvé de travail, ils toucheront 6 mois à plein traitement, soit 22000 € pour François Fillon, 14 000 € pour un ancien ministre et 13 000 € pour un secrétaire d’État. Enfin si le gouvernement Fillon est démissionnaire, soit 32 ministres et secrétaires d’État, la France reste sous leur autorité pour expédier “les affaires courantes” jusqu’à la nomination, certainement le 15 mai au soir d’un nouveau gouvernement. Cinq jours c’est bien peu,  si l’on compare encore une fois cet état de fait à la transition de cinq semaines qu’a dû assurer encore une fois Georges Pompidou en 1968. Si François Fillon a déjà le sourcil pompidolien en aura-til le cursus ?  C’est une autre histoire qui reste à écrire. Mais dès aujourd’hui il  devient le principal rival de Jean-François Coppé dans l’optique des présidentielles 2017.

Wauquiez se fait recardrer dans ses débordements

Vendredi 13 mai 2011

Laurent Wauquiez semble être l’homme par qui la polémique arrive. De plus en plus, on mesure des distorsions importantes,  pour ne pas dire des fossés qui se creusent entre les différents courants au sein de l’UMP, plus divisé qu’uni semble-t-il actuellement. On a du mal à croire que c’est uniquement de son fait que Laurent Wauquiez un matin en se levant s’en soit pris au RSA alors qu’il n’est pas en charge du dossier. N’est-ce pas là encore un ballon d’essai, pour mesurer la résistance et les divergences des députés et les réactions de l’opinion publique. Après on gronde, on recentre par voix de presse, de manière très médiatique, pour montrer combien on maîtrise la situation. Peut-on et doit on y croire ? Surtout que Laurent Wauquiez a eu l’appui de Xavier Bertrand mais aussi de Jean-François Coppé, le patron de l’UMP. Le ministre chargé des affaires européenne avait pourtant persisté et signé en déclarant dire : ” ce que beaucoup de français pense tout bas”, alors que Roselyne  Bachelot grondait. Après un rappel à l’autre du premier ministre, le dernier mot est revenu comme toujours au président Sarkozy, qui en conseil des ministres, a invité les ministres, en quelque sorte, à s’occuper de ce qui leur incombe et pour le reste à faire profil bas. Il est curieux tout de même que les ministres prennent autant de liberté en une période prés électorale qui se dessine. Le doute demeure, et je ne pense pas que ce soit le seul fait de ma vision machiavélique de la politique.

Billet de mauvaise humour

Jeudi 17 juin 2010

eric-woerth

Ah la retraite !

On peut toujours rêver ! Il vaudrait mieux du reste, parce qu’à priori, le cauchemar annoncé va en mettre plu d’un très mal. Mais il va de soi que c’est pour notre bien ! Qui du reste en aurait douté ? Ah si peut être Roselyne ou Mam, ou bien encore la Miss Boutin, pour ne parler que d’elles. Le Canard Enchainé jette actuellement bon nombre de pavé dans la mare de nos hauts fonctionnaires zélés, qui ont tendance à prendre leurs désirs pour des réalités, disant avec impudence , faites ce que je dis pas ce que je fais. La polémique enfle et ne manque pas de sel, lorsque le premier ministre brime ses propres troupes dans un excès de populisme. Du reste Jean-François Coppé ne s’y laisse pas prendre et déclare : “Je dis non parce qu’on ne va pas baisser le salaire des français, donc ça n’a pas de sens. J’ai rien contre les symboles mais j’aime pas la démagogie.” Et bien faute de démagogie il va falloir faire preuve d’une bonne dose d’imagination pour faire avaler cette pilule douce amère au cyanure. Pour un homme accro d’escalade, Eric Woerth vient de nous prouver qu’il pouvait atteindre des sommets.