Calvaire de journalistes à Homs
Samedi 3 mars 2012On ne voit qu’elle sur nos écrans parce que son affaire se termine par heureusement par un happy end. Mais ce fut le calvaire pour Editb Bouvier, 31 ans, journaliste au Figaro, durant 9 jours et 9 nuits. Exfiltrés par l’armée de libération syrienne aidés d’activistes, Edith Bouvier a dû être portée sur un brancard, le fémur brisé et la jambe entièrement plâtrée. Nous avions pu voir sur Youtube son appel à l’aide, après avoir été piégée et blessée le 23 février lors de bombardements qui ont tués deux journalistes dont le photo reporter Français Gilles Jacquier. Paul Conroy, un journaliste Britannique témoigne et explique : “Une fois que les caméras sont parties, Dieu seul sait ce qui peut se passer”. Il rajoute en parlant de la ville d’Homs :” Ce n’est pas une guerre c’est un massacre aveugle d’hommes, de femmes et d’enfants.” Il conclue “Le temps de la négociation est terminée. Un Falcon 900 rapatrie du Liban, la jeune femme et son compagnon d’infortune le photographe WIlliam Danniels. Ils laissent derrière eux l’enfer d’une ville martyre qui subit chaque jour des bombardements qui s’intensifient de jour en jour, à tel point que la ville serait retombée aux mains du pouvoir qui va certainement s’acharner sur la population sous les yeux de la communauté internationale toujours impuissante.