Articles taggés avec ‘François Hollande’
Jeudi 28 juin 2012
Il y a 21 ans Aung san suu Kyi recevait le prix Nobel de la Paix, et c’est seulement le 16 juin qu’elle a pu se rendre personnellement à Oslo récupérer son prix et prononcer enfin son discours de récipiendaire. Lors de ce discours emprunt d’émotion, avec une grande détermination elle n’a pas épargné, ni le régime passé ni l’ actuel de son pays, se montrant d’un “optimisme prudent”, mais elle s’est dite prête à jouer ” tout son rôle” pour faciliter l’ouverture et la poursuite de son combat pour la démocratie. En Birmanie ses paroles sans concession auraient provoquées en haut lieu de véritables colères dit-on. Cet événement peut être considéré comme “le plus remarquable de l’histoire des Nobel”. Enfin la dame de Rangoun peut profiter des ovations de l’Europe. Que ce soit en Suisse à Dublin ou à Londres elle est saluée partout pour son engagement politique depuis 1988 où elle quitta le Royaume-Uni pour marcher dans les pas de son père assassiné. Pendant trois jours, et pour mettre un terme à son périple en Europe, Aung san suu Kyi s’est rendue en France où elle a été reçue par François Hollande comme un véritable chef d’Etat alors que dans son pays elle n’est qu’un simple député. Paris célèbre la célèbre opposante Birmane et Bertrand Delanoë lui a remis en main propre un diplôme de citoyenne d’honneur de la ville qui lui avait été décerné en 2004 alors qu’elle était assignée à résidence. Elle rencontrera aussi les présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que de nombreuses ONG. Aung san suu Kyi déclare lors d’une de ses multiples interviews : “Je ne suis pas une icône. Les icônes ne font pas grand chose et moi je travaille beaucoup”. Il reste en effet bien du chemin et la route est comme elle dit ” chaotique, tortueuse ou inexistante “, et il faudra encore bien du courage pour en voir l’esquisse qui mènerait son pays vers plus de démocratie.
Tags: Aung San Suu Kyi, Birmanie, François Hollande, la dame de Rangoun, Le prix Nobel de la paix, Oslo
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Samedi 16 juin 2012
Le temps est au refroidissement franco-allemand et les petites phrases assassines fusent de part et d’autre du Rhin. Angela Merkel vendredi a employé en public des mots très durs à l’encontre de la France et de ses choix. Il faut dire aussi que la visite de trois leaders du SPD reçu à Matignon puis à l’Elysée officiellement avant elle, n’a certainement pas facilité des relations déjà tendues. La rencontre de François Hollande avec Mario Monti et leur déclaration commune sur la nécessité de la croissance en a remis une couche, poussant certainement Angela Merkel pour satisfaire ses démons intérieurs et son électorat à surjouer l’agacement. Elle met en garde en laçant un détonnant “la médiocrité ne doit pas devenir l’étalon de la zone euro”. Étant actuellement un des seuls pays producteur de croissance, l’Allemagne se targue donc d’être le seul pôle de stabilité en Europe et cherche à se titre à imposer sa loi axée sur la rigueur budgétaire, accusant au passage la France de laxisme. Mais tout cela fait parti du jeu politique et au terme de ses turbulences le couple dépassera la crise. De part et d’autre tout le monde est bien conscient que l’entendre franco-allemande est indispensable pour l’avenir de l’Europe si cette dernière en a un. Décidément François Hollande a plutôt des relations tapageuses avec les femmes de caractère en ce début de quinquennat, tweet ou pas.
Tags: Angela Merkel, François Hollande, L'Allemagne, L'Elysée, la France
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Jeudi 14 juin 2012
Le mélange des genres ne fait pas bon ménage, et le tweet de la première dame de France a tout d’abord jeté un froid avant d’être rapidement suivi d’une levée de boucliers. Il est évident que son tweet de soutien à Olivier Falorni, dissident du PS et adversaire de Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle peut être interprété comme un règlement de comptes entre les deux femmes, mais cela parait peu probable. Ce qui a priori semble avoir le plus agacé la première dame de France, c’est le parachutage d’une éléphante du PS et que l’on demande le retrait du candidat naturel. De ce fait, elle trouve cela injuste, puisqu’il fut toujours un soutien fidèle à François Hollande, et voulait le faire savoir. Si ce Tweet n’avait pas eu d’importance, elle aurait envoyé un simple sms de soutien à Falorni . Elle tenait certainement par cette prise de position à marquer aussi son indépendance comme elle l’a fait en décidant de continuer son travail de journaliste et rappeler qu’elle était toujours une femme libre. Ce tweet c’est évidemment à cette période l’embarras de la gauche, mais aussi l’agacement avec son lot de déclarations qui anime les médias. Pour la droite c’est un tweet béni qui permet de faire diversion et oublier, autant que faire se peut, les appels de Nadine Morano et d’autres députés UMP aux voix du FN, ses propres dissidents et ses parachutages. Même si François Hollande a organisé la riposte en faisant diffuser que ce Tweet n’engageait que Valérie Trierweller à titre personnel et qu’un recadrage est venu de la voix du premier ministre, la droite voudrait bien avoir un éclaircissement sur le statut de la première dame de France. Couac, bévue, faute, courage, peu importe, voilà un tweet qui laisse dubitatif quant à ses réactions médiatiques même si tout compte fait il a valu à Valérie Trierweller 20 000 abonnés de plus sur son micro blogigng, dépassant à ce jour celui de Ségolène Royal…
Tags: François Hollande, Olivier Falorni, PS, Ségolène Royal, Valérie Trierweller
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Vendredi 8 juin 2012
Cécile Duflot lors d’une interview sur RFM/BFMtv répond à la question piège de Jean-Jacques Bourdin sur la dépénalisation du cannabis qu’elle n’a pas changé d’avis depuis qu’elle est ministre. Cette révélation ne manque pas de jeter un froid du côté du gouvernement, et le mélange des casquettes agace. Jean-Marc Eyraud ne manque pas de recadrer la ministre du logement et explique que si Cécile Duflot a pu s’ exprimer en tant que chef du parti Europe écologie les verts, ce n’est pas en tant que membre du gouvernement auquel elle appartiendra exclusivement à partir de 23 juin. Cette boulette a donné du grain à moudre à la droite qui se gausse de ce couac à quelques jours du premier tour des législatives. Pour Marine le Pen voilà “le retour à l’angélisme des soixante-huitards pétard au bec…” Tout cela fait terriblement désordre, aussi François Hollande rappelle que conformément à sa prise de position en tant que candidat aux présidentielles, pour lui la dépénalisation du cannabis il n’en est “pas question” et réaffirme, s’il en était besoin, qu’il y est hostile. Une chose est claire le premier ministre enfonce le clou durant le conseil des ministres en disant: “ce n’est pas à l’ordre du jour la fermeté reste d’actualité.
Tags: dépénalisation du cannabis, François Hollande, Jean-Marc Eyraud, Marine le Pen
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Mercredi 30 mai 2012
Houla serait-il le massacre de trop? Le médiateur international Kofi Annan a été horrifié par les derniers massacres. À Houla une centaine de personnes ont péri, dont une cinquantaine d’enfants. Bachar el-Assad reste inflexible et continue à accuser le terrorisme armé qui ne respecte pas le plan Annan, mais aussi des pays comme l’Arabie saoudite et le Qatar qui arment les insurgés de l’Armée syrienne libre (ASL). Pourtant selon des témoignages recueillis par le Haut-Commissariat à l’ONU aux droits de l’homme, la majorité des victimes ont été exécutées dans leurs propres maisons par des miliciens pro Assad. Les capitales occidentales expulsent les ambassadeurs syriens. C’est le cas à Paris ou pour la première fois Mardi soir, le président François Hollande, après avoir notifié l’expulsion de l’ambassadrice syrienne Lamia Chakkour, n’a pas exclu une intervention armée dans le cadre d’une résolution de l’ONU, même si une solution autre que militaire est souhaitable. Laurent Fabius traite Assad “d’assassin de son peuple” et ajoute “qu’il doit quitter le pouvoir”. Bachar el-Assad profite toujours de la situation, entre une Russie qui émet des doutes sur la véracité de l’action imputable à l’armée gouvernementale tout en demandant” une enquête objective et impartiale” à l’ONU, et le fait que les USA soient en campagne présidentielle. Quant à la Chine elle condamne le massacre certes, mais pas le gouvernement syrien. Donc il est bien évident que toute évolution du conseil de sécurité de l’ONU semble improbable. Le temps joue toujours pour le pouvoir de Bachar el-Assad et lui laisse encore les mains libres afin d’organiser et de perpétuer une répression sanglante en toute impunité.
Tags: Bachar El-Assad, François Hollande, Houla, l'ONU, La Chine, Laurent Fabius
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Samedi 26 mai 2012
Même si l’entente cordiale franco-allemande est sans cesse à réécrire, elle reste depuis des années le moteur de l’Union européenne. Le nouveau couple a du mal à ne pas s’envoyer sur les roses et leur confrontation devient bien plus épineuse. Le président François Hollande a tenu ses engagements de campagne et Angela Merkel continue a camper sur ses positions. En langage diplomatique ça s’appelle un débat “très équilibré”, une manière comme une autre de dire qu”il faudra tout recommencer fin juin et que rien en fait n’a été vraiment arrêté. Pourtant le Président Français insiste et obtient qu’au prochain sommet un débat sur la création des eurosbons soient ouvert. Il ne se décourage pas, ayant le soutien de la majorité des membres de la communauté européenne y compris l’OCDE et Christine Lagarde présidente du FMI. Petite victoire face à une obstination tenace d’un “nein” de rigueur. Sourires de façade, mais il est évident que l’ère Merkozy est bel et bien finie et l’ère Merkollande n’est pas d’actualité. Un seul point d’accord lors de cette réunion des 27, tous veulent que la Grèce reste dans la zone euro, mais chacun a dès à présent préparé un plan de sortie…
Tags: Angela Merkel, Christine Lagarde, FMI, François Hollande
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Dimanche 20 mai 2012
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Vendredi 18 mai 2012
Dès son annonce , nous pouvons constater que les engagements que François Hollande avait pris durant sa campagne se dessinent dans la formation du premier gouvernement Ayrault. Tout d’abord une parité totale avec 17 femmes et 17 hommes, une première sous la Ve République, mais aussi autour de quelques piliers un renouveau très fort. Le gouvernement voulu par le Président de la République est aussi celui de la diversité avec 7 ministres issus de “minorités visibles”. Pour la première fois dans cette nouvelle équipe, où toutes les sensibilités du PS sont présentes, elle prend les couleurs de la France.
La grosse surprise est venue bien entendu de l’absence de Martine Aubry au gouvernement . Elle déclare comprendre le choix de François Hollande, dans une telle période, et qu’il veuille gouverner avec quelqu’un de proche ce qui est bien normal. Elle dit qu’elle savait depuis toujours que ce serait Jean-Marc Ayrault. Pour Martine Aubry c’était Matignon ou rien donc elle refuse tout autre ministère même taillé pour elle, estimant qu’il ne valait pas la mairie de Lille et la présidence de la communauté de commune. Pour mettre fin à la langue de bois, cela vaut certainement mieux pour le début de ce quinquennat. Il est difficile de faire l’impasse sur les relations tendues qu’elle a avec le Président et que leur affrontements lors des primaires a laissé des blessures qui auraient rendu délicat toute cohabitation. Certainement que Martine Aubry sera plus utile, dans la prochaine bataille des législatives, en tant que secrétaire du PS plutôt qu’au gouvernement. Après une suite d’investitures très républicaines dans son ensemble, mis à part le départ en vacances inopiné de Éric Besson ex ministre de l’Industrie mais aussi ex PS. Dès la prise en main de leur dossier à 15h a eu lieu le premier conseil des ministres avant que François Hollande s’envole pour rencontrer Barack Obama accompagné par son ministre des affaires étrangères, le seul éléphant de ce ministère, l’ex premier ministre Laurent Fabius.
Tags: Barack Obama, Eric Besson, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, Matignon, PS
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Jeudi 17 mai 2012
Entre des trombes d’eau sur les champs Elysées et le foudroiement de son avion en partance pour une entrevue avec Angela Merkel, le président de la République désigne officiellement son premier ministre. Une nouvelle qui en fait n’est qu’une confirmation. Depuis quelques jours en effet, le nom de Jean-Marc Ayrault circulait dans la presse comme un choix plus que probable, pour ne pas dire évident. Pour un Président qui se veut “ordinaire”, le choix d’un “anti héros” n’a rien d’extraordinaire. Petit-fils d’agriculture, fils d’ouvrier, cet ancien ancien enseignant d’allemand germanophile est l’homme de la situation pour les futures relations franco-allemandes, et bien entendu était le chouchou de Berlin. C’est aussi un fidèle parmi les fidèles que François Hollande considère comme : “loyal, honnête et droit”. Olivier Faure, ex directeur de cabinet du Président dit : “Ils se comprennent à demi-mot, ils ont le même logiciel.” Après 23 ans de règne ininterrompu à Nantes, il fut aussi président du groupe socialiste depuis 1997, poste dans lequel il a été constamment réélu. Comme le Président il n’a jamais obtenu aucun maroquin. Ce travailleur acharné fait parti d’une gauche modérée et sait tenir les troupes. Tout comme François Hollande ce sont de véritables orfèvres de la tactique politique. Avec cette nomination, il semble que ce soit aujourd’hui la revanche de la France des territoires.
Tags: Angela Merkel, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, premier ministre
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Mercredi 16 mai 2012
L’investiture a son étiquette, son rythme, mais chaque Président de la République y apporte sa touche personnelle. Durant cette passation de pouvoir, c’est évidement, que François Hollande s’est placé en contre-pied du style de son prédécesseur, en faisant une sorte d’enterrement politique de Nicolas Sarkozy et de son régime. Lors d’une cérémonie tirée au cordeau, pas de famille intempestive, pas de clan qui prend des airs revanchards, pas ou peu de poeples heureuses d’avoir parié sur le bon cheval. Les mots tombent comme des couperets, “simplicité”, “sobriété”, “dignité”. Il semble que François Hollande se soit glissé dans son costume de nouveau Président avec force et détermination pour être celui de tous les Français et pas celui d’un parti. Du reste il n’a pas manqué la veille, lors du au revoir à ses compagnons du PS, de préciser qu’il ne les recevrait pas à l’Elysée lors de dîners parlementaires comme le faisait Nicolas Sarkozy. Son investiture a pourtant été abondamment arrosée, lorsque François Hollande remonte au pas les champs Elysées, sous des trombes d’eau, saluant stoïquement la foule venue l’applaudir, blottie sous des parapluies. Après un repas avec quelques anciens ministres socialiste et Jean-Pierre Bel président du Sénat, c’est l’hommage à Jules Ferry et Mari Curie, symboles de de l’école et de la recherche, ses priorités. C’est enfin la visite à la mairie de Paris où l’attende près d’un millier de personnes triés sur le volet parmi sa famille politique et les poeples qui l’ont soutenu. Avant de s’envoler avec quelques minutes de retard à la rencontre d’Angela Merckel, même pressé par son emploi du temps serré, il n’oublie à aucun moment de saluer la foule à toutes les étapes de cette journée menée tambour battant sur des airs de Marseillaise.
Tags: Angela Merckel, François Hollande, investiture, L'Elysée, la Marseillaise, Nicolas Sarkozy, Président de la République
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