Belgique, des élections préoccupantes
Mardi 15 juin 20107,7 millions d’électeurs se sont mobilisés pour élire 150 sièges de la Chambre. Particularité Belge, hormis les frites, les partis ne font pas de campagne nationale. La scission entre Flamands et Wallons vient d’atteindre un nouveau sommet. Du côté néerlandophone, qui représente 60% des 10,5 millions de Belges, c’est Bart de Wever, leader de la NVA indépendantiste qui arrive en tête. Du côté francophone, c’est le Parti socialiste d’Elio Di Rupo qui remporte les élections. Mais bien entendu au lendemain des élections, rien ne va plus les jeux sont faits. Il reste maintenant au roi “…sans doute (de) prendre le temps de consulter, pour faire diminuer les tensions et calmer le jeu, notamment chez les Flamands.” explique Pierre Vercauteren. Et bien çà promet! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Un ami photographe Belge m’a confié : “Comme tu le sais, aime le surréalisme, et bien son paysage politique ressemble à ça”. Bon c’est vrai qu’ en ce qui concerne le surréalisme, les français ont mis la première pierre et l’ont défini dans un manifeste en 1924, mais voilà peut être qu’à l’instar d’André Breton, les Belges vont écrire un manifeste politique surréaliste en 2010, qui sait ?