Disparition d’un prince de la nuit
Mardi 31 décembre 2013
Tout arrive la fin d’une année ou d’une vie, il arrive aussi que l’on oublie de le remarquer la disparition d’un pan de sa vie et ce fut le cas. Etant en vol de nuit entre Bali et la France au moment où ce prince des nuits passé de l’autre côté de la vie, je ne me suis rendu compte quand relevant les compteurs et en faisant la check liste de l’année 2013 qu’il manquait à bord. Il m’avait en tant que noctambule si souvent accompagné au bout de la nuit, la ponctuant de sa voix inimitable qui avait trop fumé. Foulquier faisait parti de mon panthéon des souvenirs et il vivait là, je ne sais pas où ni comment mais il vivait et ça c’était le plus important. Et puis voilà que le 10 décembre il m’avait quitté sans vraiment que je m’en rende compte puisque j’étais alors autiste dans un avion entre deux mondes et deux univers, où Foulquier faisait moins de bruit que Mandella vu maintes fois sur CNN. Foulquier c’était aussi les Francos… et ce festival au goût de sel et de port à l’ancienne aux tours de l’horloge ou pas. Le temps passe et nous prive de bien des gens qui nous ont accompagnés depuis l’enfance. Peut importe il ne faut pas jouer la nostalgie sur la scène des Franco mais se dire que où il est maintenant avec un peu de chance il a des anges qui chantent justes. Ciao l’artiste, ciao celui qui j’avais le sentiment de connaître alors que l’on ne s’était jamais croisés. Je l’avais représenté dans toute sa sympathie et sa bonhommie à l’occasion d’un article sur les Fracos justement, que vous pouvez lire en cliquant ici. Il avait comme l’on dit une grande gueule mais aussi une sacrée tronche, et rions de lui une dernière fois avant de tourner la page de 2013 et vive 2014…