Le journal Libération devient, depuis peu un lieu de joute entre poeple du Cinéma. Dans une tribune de Libération, Philippe Torreton avait violemment critiqué Gérard Depardieu d’avoir choisi de partir en Belgique et rallumé la polémique qui se retourne maintenant contre lui. Rappelons les faits…
Dans la tribune , “Alors Gérard t’as les boules”, publiée dans Libération du 17 décembre, Philippe Torreton fait glisser cette affaire sur le plan politique déjà dans cet extrait : “Tu en appelles à tes gentils potes de droite pour que le grand méchant de gauche arrête de t’embêter…”. Les attaques sont sans détours comme : “Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi…” Souvent le trop est l’ennemi du bien. Très vite Torreton, en s’attaquant à un monstre du cinéma tel que Gérard Depardieu, cristallise un front commun contre lui et se retrouve mis au banc de toute une profession. On sent de là le : “Qui es-tu toi, pour me juger?” Étant de la profession ce papier était bien évidemment suicidaire. Même Brigitte Bardot l’invective : “Que Philippe Torreton, inconnu au bataillon des célébrités, garde son venin, sa vulgarité, sa médiocrité et sa jalousie pour insulter ceux qui en valent la peine !” La surcharge vient d’être faite vendredi dans une nouvelle tribune de Libération par la Grande Catherine elle même :«Ce n’est pas tant Gérard Depardieu que je viens défendre, mais plutôt vous que je voudrais interroger. Vous en prendre à son physique! A son talent! “Ce gâchis” dont vous parlez… De quel droit, de quel souci démocratique semblez-vous animer votre vindicte salissante?» et l’achève sur un théâtral : «Qu’auriez vous fait en 1789, mon corps en tremble encore!”. L’affaire va bon train, Laurence Parisot, la présidente du Medef surenchérit à son tour et déclare à l’instar de Catherine Deneuve : “On est en train de recréer un climat de guerre civile, qui s’apparente à 1789 ». Pendant ce temps en catimini, Afflelou décide d’aller vivre à Londres, bien entendu pour des raisons professionnelles tout comme certainement Christian Clavier. Tel que l’avait fait Bernard Arnaud, qui est parti à Bruxelles il y a peu, il vient de déclarer : “Je continuerai à payer mes impôts en France.”Mais il est fou Afflelou!