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Brève du jour

Mercredi 28 janvier 2015

Deux ans après sa libération, Florence Cassez réclame 36 millions de dollars au Mexique.  La demande est faite au titre de “dommage moral, atteinte aux sentiments, à la réputation et à l’honneur”. L’ex-président Calderon est le principal visé ainsi que les ministres de la Sécurité Publique Genaro Garcia Luna (souvent présenté comme le principal instigateur de l’affaire) et de la Justice Daniel Cabez de Vaca.

Florence Cassez vraie fausse coupable

Vendredi 4 juin 2010

florence-cassez

Accusation rocambolesque et dramatique d’enlèvement en tant qu’hypothétique chef de la “bande du Zodiaque” avec son compagnon de l’époque Israël Vallarta, Florence Cassez, 35 ans, purge actuellement au Mexique une peine de 60 ans de prison, depuis sa condamnation en appel en 2008. Après une “vraie fausse arrestation”, mise en scène uniquement pour la télévision locale, voilà qu’un témoin à charge se rétracte. C’est enfin la preuve que la police Mexicaine, sans aucun scrupules, a fabriqué de vraies fausses preuves. David Orozco, présenté comme un témoin majeure déclare : “J’ai été torturé, physiquement et psychologiquement. Tous les lieux, les noms, les enlèvements que j’ai décrit sont faux. On m’a obligé à désigner Iraël Vallarta et Florence Cassez. Je ne connais pas ces personnes”. Voilà maintenant clairement établi qu’elle est victime d’un coup monté de main de maître, d’une machination infernale. La mère de l’accusée en tire le bilan suivant : “ça veut dire que Florence a toujours dit la vérité, que Florence est innocente….Il y a beaucoup de vices de procédures dans cette affaire depuis le début”. Par ailleurs, dans la tribune “El Universal”, la journaliste mexicaine, Lydia Cacho, met en cause le président Calderón et érige Cassez en victime d’un système judiciaire mexicain que fabrique des coupables à sa guise. Pourtant la même justice s’entête à ne pas prendre en compte ces nouveaux éléments et refuse obstinément que Florence Cassez soit transférée e France pour purger sa peine près des siens. Autant d’acharnement et d’aveuglement laisse sans voix.