Ayrault de tous les maux
Jeudi 1 novembre 2012Couac, couac, couac, l’harmonie des médias est à l’unisson. Ils s’impatientent, ils s’ennuient, une façon de dire qu’ils n’ont plus rien à nous mettre sous la dent depuis que Trierweller est entrée dans le rang. Il est vrai que si l’on fait un petit retour en arrière, 2007 nous avait livré un hyper président, qui sautait partout et chaque matin, les médias avaient leur pâtée à digérer. Un repas entre généreux donateurs au Fouquet’s, une nuit au Carlton, une croisière sur le bateau de Boloré, un divorce et dans la foulée une idylle chez Disney suivie d’un voyage en amoureux en Egypte avec un top modèle qu’il épouse et à qui il fait un enfant… ouf. Entre temps il gouvernait de façon despotique et abreuvait la presse de projets et d’effets d’annonce à en attraper le tournis. Quant à Fillon, il pouvait errer tranquillement dans son bureau, faisant de la figuration et grimpant de ce fait dans les sondages. L’hyper Sarko parlait pour lui, décidait pour lui et pour tous les ministres qui, le petit doigt sur la couture, n’avaient qu’à répéter la parole impériale. Pour Nicolas Sarkozy, nul besoin de se justifier, c’était une affaire d’enfant d’accaparait les médias détenus par ses amis. Mais voilà maintenant, le rythme change, nous sommes au pays du gros mou à lunettes et des couac à répétition de son gouvernement. Couac, couac, couac, des ministres parlent, couac, couac, couac le premier ministre ne sait toujours pas imposer la pensée unique à ses faire valoir, couac, couac, couac on s’ennuie titre la presse hystérique. Comme il faut bien que les médias s’occupent, ils auscultent au plus près chaque intervention pour titrer: ” nouveau couac, encore un couac, toujours des couacs, harcelant sans cesse le gouvernement qui passe bien trop de temps à tenter de justifier un combat perdu d’avance et qui lamine pas à pas l’opinion publique tout aussi impatiente. Ah nostalgie quand tu nous tiens !