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Fin d’un royaume annoncé
Mardi 19 octobre 2010La Belgique connaît depuis 2007 une crise politique ininterrompue. Elle semble plus que jamais dans une impasse, après les déclarations dominicales de Bart De Wever, leader de l’Alliance flamande (An-Vapar). Le roi Albert II l’avait missionné, en tant que grand vainqueur des élections du 13 juin, pour trouver une issue au blocage et former un gouvernement. Ses propositions d’une plus grande autonomie fiscale des régions et de la scission de l’arrondissement électoral et judiciaire bilingue de Bruxelles-Hal-Vilvorde, réclamée par la partie néerlandaise majoritaire du pays, ont été rejetées parla communauté francophone. Sur un ton taxé par l’opposition de “provocateur”, Bart De Wever a bien fait comprendre que son offre était à prendre ou à laisser. Le Parti socialiste, premier parti francophone a “exprimer sa déception”. Pour lui ainsi que pour le CDH, le parti centriste, ce texte risque à nouveau “d’accroître les tensions”. Les dissensions entre néerlandophones et francophones menacent de plus en plus l’unité du royaume. Au final et face à cette situation qui s’envenime, le roi devra certainement convoquer de nouvelles élections législatives.
Lets Recap…récapitulons
Dimanche 20 juin 2010Belgique, des élections préoccupantes
Mardi 15 juin 20107,7 millions d’électeurs se sont mobilisés pour élire 150 sièges de la Chambre. Particularité Belge, hormis les frites, les partis ne font pas de campagne nationale. La scission entre Flamands et Wallons vient d’atteindre un nouveau sommet. Du côté néerlandophone, qui représente 60% des 10,5 millions de Belges, c’est Bart de Wever, leader de la NVA indépendantiste qui arrive en tête. Du côté francophone, c’est le Parti socialiste d’Elio Di Rupo qui remporte les élections. Mais bien entendu au lendemain des élections, rien ne va plus les jeux sont faits. Il reste maintenant au roi “…sans doute (de) prendre le temps de consulter, pour faire diminuer les tensions et calmer le jeu, notamment chez les Flamands.” explique Pierre Vercauteren. Et bien çà promet! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Un ami photographe Belge m’a confié : “Comme tu le sais, aime le surréalisme, et bien son paysage politique ressemble à ça”. Bon c’est vrai qu’ en ce qui concerne le surréalisme, les français ont mis la première pierre et l’ont défini dans un manifeste en 1924, mais voilà peut être qu’à l’instar d’André Breton, les Belges vont écrire un manifeste politique surréaliste en 2010, qui sait ?