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George W. Busch : c’est l’heure des adieux

Samedi 17 janvier 2009

S’il a reconnu “des revers”, le président sortant a défendu ses résultats dans la lutte contre le terrorisme. Il est vrai que sa présidence sera marquée par deux événements phares. Tout d’abord le 11-septembre, ou “la pire attaque contre l’Amérique depuis Pearl Harbour”, puis la guerre en Irak, son Vietnam à lui. Il a souligné “la vitalité de la démocratie américaine” avec l’accession de Barack Obama à la plus haute fonction, “un moment d’espoir et de fierté”. Il a présenté ses “voeux de réussite” à son successeur. Puis, terminant par le traditionnel “que Dieu bénisse l’Amérique et son futur président”, Georges W. Bush s’en est allé. Il ne laissera certainement pas le souvenir d’un grand président, quittant une Amérique en pleine crise, au bord du gouffre. Beaucoup considère son bilan peu glorieux pour ne pas dire calamiteux.

Les politiques américains sont-ils tous des “va-t-en-guerre”?

Jeudi 15 janvier 2009

Le dernier à utiliser ce terme c’est le vice-président Joe Biden qui a déclaré à des dirigeants du Congrès à propos de la crise économique: “Nous sommes en guerre”. Abus de langage et tour de rhétorique la liste est longue de ceux qui ont usés et abusé du terme. Lyndon Johnson inaugure cette pratique dans les années soixante en déclarant la guerre à la pauvreté. Richard Nixon avait lui aussi déclaré la guerre au cancer et une autre à la drogue. Rappelons qu’Obama a fait campagne contre l’utilisation abusive que Busch faisait de sa guerre contre le terrorisme pour justifier sa politique. Alors que le vice président du futur locataire de la maison blanche emploie les mêmes ficelles, à priori, ce n’est pas bon signe.

L’effet Obama même à Cuba!

Lundi 5 janvier 2009

Le président cubain Raoul Castro s’est déclaré prêt à dialoguer “directement”, “sans intermédiaire”, et d’égal à égal avec le président américain élu Barack Obama. Même si Fidel Castro avait estimé qu’Obama seul “ne pouvait changer un empire”. Raoul Castro a dit qu’il pourrait “faire beaucoup, beaucoup de pas positif”. Barack Obama quant à lui s’est dit favorable à une détente avec l’île communiste, soumise depuis 47 ans à un embargo commercial et financier américain. Verrons nous l’avènement d’une nouvelle ère plus pacifique entre ces deux pays ennemis ? A priori la porte reste ouverte de part et d’autre.

Yes we can!

Samedi 3 janvier 2009

Décidément les États-Unis ne cesseront jamais de nous étonner. Deux personnalités ont marqué de leur sceau cette fin 2008. Tout d’abord Barack Obama, premier président noir des USA qui incarne l’espoir d’un peuple déboussolé en mal de vivre. Mais ensuite Bernard Madoff, un célèbre conseiller en investissement, ancien patron du Nasdaq, arrêté le 11 décembre par le FBI. Cet homme symbolise on ne peut mieux, la “Crise” dans laquelle nous nous engouffrons, et terni un peu plus, l’image bien écornée, du capitalisme sauvage et ses limites. 50 milliards de dollars, c’est le montant évalué de la facture de la fraude Madoff connue sous le nom de “schéma de Ponzi”, la plus grande arnaque de l’histoire de la finance.