Pour Catherine Breillat, la crédulité n’a pas de prix
Jeudi 19 novembre 2009La réalisatrice Catherine Breillat, dans Abus de faiblesse ( éd. Fayard), raconte sous forme de confession comment elle a été “dépouillée” par Christophe Rocancourt, un escroc français qui a beaucoup vécu aux crochets des stars hollywoodiennes. Après avoir été partiellement paralysée, suite à une attaque cérébrale, Catherine Breillat est à la recherche d’un acteur pour son nouveau film, Bad Love. Elle rencontre alors Christophe Rocancourt, un bad boy tout juste sorti de prison, et avoue avoir été “bouleversée” par cet homme. Bilan pour la réalisatrice : “Il ne me reste rien, le dernier round m’a encore coûté 200 000 €. Ma stupidité semble insondable à ceux qui la découvrent. Un pigeon, une oie grasse à la surface. Christophe Rocancourt m’a dépouillée de tout ce que j’ai gagné dans ma vie”. Elle ajoute pour faire bonne mesure : ” “Ami”, pour lui, signifie victime. C’est un imposteur… Jamais il n’a pu escroquer 35 millions de dollars. Il n’a abusé que de la faiblesse, partout où elle suinte.” Catherine Breillat a payé cash et peut dire à l’instar de la Fontaine que ; “Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute”, cela vaut bien un nouveau livre sans doute ! Honteuse et confuse Catherine jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.