Antonio Ferrera joue à cache-cache avec la cour.
Jeudi 16 octobre 2008“Nino” pour le intimes ou Antonio Ferrera est un jeune italien de 34 ans arrivé en France depuis 10 ans. “Le roi de la belle” lors de son procès ne cesse de jouer avec la cour.
“Je me demande souvent comment je suis arrivé là” lance-t-il de manière désinvolte.
Rappelons un peu les faits.
Son casier n’est qu’une suite de braquage de banque, attaque de fourgon blindé, tentative d’homicide.
Puis vient la première évasion suivie de quatre ans de cavale de 1998 à 2002.
En 2003 il se fait à nouveau la belle de la prison de Fresnes avec l’aide d’un commando déterminé et fortement armé.
“J’aime bricoler et je suis un gros bricoleur”. “Pour ma liberté, je suis prêt à mourir, mais à ôter la vie d’un autre, non!” affirme-t-il sans sciller.
“En matière de justice, il n’y a pas de sous victime ,mais il n’y a pas non plus d e surcoupable”
Bricoleur certes mais aussi “Nino “a l’art du bon mot, de la phrase “clé” : pour un roi de l’évasion c’est une évidence.