Articles taggés avec ‘Adèle Exarchopoulos’

Ave Cesar ceux qui t’ont élu te saluent

Samedi 1 mars 2014

Quel ne doit pas être sa surprise ce matin de se réveiller derrière un véritable mur de Césars. Obtenir le meilleur César du premier film mais aussi celui du meilleur film et du meilleur acteur, ça doit secouer. La profession à césarisé à mort Guillaume Gallienne qui avait du mal à retenir ses larmes et en était gêné pour les autres qui eux regardaient. La grosse déception de ces Césars 2014 c’est un seul petit César de la meilleure actrice en devenir pour Adèle Exarchopoulos dans la Vie d’Adèle.

Du reste Abdellatif Kechiche, certainement toujours en froid avec Léa Seydoux avait bien pris soin de ne pas venir, flairent certainement que le miracle Cannois c’était bien fini.

Rien pour la jeune Léa qui a fait de la figuration ou pour regarder la vraie Adèle monter sur le podium.

Rien non plus pour Julie Gayet qui a vécu, c’est une évidence, une soirée détestable. Sa présent est liée au fait qu’ elle se devait de montrer qu’elle faisait toujours partie de la profession.

Ce fut la même chose pour Marisa Borini, mère de Carla Bruni Sarkozy, et le duel droite gauche n’eut pas lieu comme prévu.

La belle Scarlett Johansson toutes dents dehors et les yeux dans les étoiles reçu des mains de Quentin Tarantino, toujours aussi amoureux du cinéma français, qui lui aussi fut évité par les donneurs de Césars.

Enfin bon les heures passent et on se rend compte qu’un seul a presque tout raclé dans le soirée, et repart avec une brassée de trophées, c’est Guillaume Gallienne, le reste, ce ne sont que des miettes.

Dur dur pour La Vie d’Adèle

Jeudi 10 octobre 2013

Avec La Vie d’Adèle on peut en effet parler d’exception culturelle française à plus d’un titre. A sa sortie à Cannes le film au sujet controversé a reçu un accueil fantastique de la part de la critique mais aussi du jury de Cannes puisqu’il fut auréolé de la palme d’or au 66e festival. Pour Abdellatif Kechiche déjà césarisé pour “L’Esquive” en 2005, et “La graine et le mulet” en 2008 voit là la concrétisation de son art.

Au moment de la remise de la palme c’est l’euphorie, le réalisateur et ses actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos exultent face à cette reconnaissance de la profession internationale. Mais voilà depuis cette complicité d’apparence s’est transformée en véritable guerre de tranchées par médias interposés. Il ne se passe pas une semaine sans que le duo féminin et le réalisateur franco-tunisien ne  défraient la chronique. Les deux jeunes filles décrivent des conditions de tournage “horribles” et Léa Seydoux en tête jure de ne plus tourner avec Abdellatif Kechiche. Ce dernier ne cache plus son ressentiment .

Lors d’une interview à Télérama, il déclare : “Léa Seydoux vole la vedette au film, ainsi qu’à Adèle Exarchopoulos, et elle ne mesure pas les conséquences désastreuses de ses propos…” Voilà un beau film autosaboté, ce qui méduse et intrigue la critique française mais aussi américaine où il sortira le 25 octobre prochain. “Humilié et déshonoré”, le réalisateur estime que “le film ne devrait pas sortir (car) il a été trop sali”. Franchement on hallucine !

Cannes ose la différence

Lundi 27 mai 2013

Le 66e festival de Cannes fut pour tous un excellent cru. Le Président bien entendu a joué un rôle déterminant, et il a su tiré de son jury l’unanimité pour choisir une palme d’or sulfureuse, décernée le soir même de l’ultime défi des opposant au mariage pour tous. Enfin un film français dira-t-on ? C’est un bel hommage pour l’exception culturelle que nous sommes tentés de défendre face à la machine de guerre hollywoodienne.

Que ce soit Stephen Spielberg lui même qui se fasse défenseur de cette différence a quelque chose de touchant et montre que ce Monsieur est avant tout une grand cinéphile. Quant au film  le Président précise bien que c’est une palme d’or pour trois artiste :”Adèle, Léa et Abdel”. C’est trop, l’émotion est à son comble, les filles pleurent le réalisateur bafouille c’est beau à voir. Le sommet est à venir pourtant avec Béatrice Béjo une nouvelle fois. C’est la consécration où du moins une de plus.

Après avoir eu un César pour The Artist, Béatrice en perd le souffle et se niche dans les bras de son mari, pour tenter de contenir son émotion. Voilà encore la France en lice avec le film la Passion. Le cinéma français tant décrié, qui a vécu un début d’année difficile entre les péripéties de Depardieu et l’affaire des cachets trop importants de certains de nos stars tricolores, semble, le temps de ce 66e festival de Cannes, s’être refait une virginité passagère. Le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche et ses deux actrices Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos, tout comme Béatrice Béjot peuvent être fier d’avoir été honorés par un si grand cinéaste et un jury de haut niveau.