Woerth le défait
Eric tombe; adieu veau, vache, cochon, couvée
L’Homme de ces biens, quittant d’un œil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s’excuser à ses amis
En grand danger d’être battu.
Le récit en farce en fut fait;
A l’UMP
On l’appela Woerth le défait.
Fusent des rires sous cape
Scintillent les dagues accéréees
Rien ne lui sera épargné
Au vainqueur d’hier
Au vaincu d’aujourd’hui
Cette nomenclatura UMP lâche
Celui même qu’elle adulait
Elle s’en rit et se repait
De le voir arborer ses taches
Le sourire entendu des députés
Jouxte un Sénat aux airs courroucés
Ainsi va la vie narrée
D’un ministre défait
La peur n’empêche en rien le danger
De son escalade prodigieuse
S’ensuit une chute vertigineuse
Roi des airs, flirtant avec les sommets
De sa pyramide UMP
Il barbote au ruisseau
Dans la fange, grogui, défait
L’équilibre s’est rompu par excès
Le voilà qu’il trébuche ce vautour des cimes
Ce grand prédateur halé
Dévisse sans fin et s’abime
promis aux plus sombres abîmes
Oublions le, cachons le
Dans quelques placards dorés
D’une administration zélée
Celui, qui hier encore, était promis
Aux plus hautes instances
Aux arcanes d’un pouvoir en transe
Son sort est scellé et c’est ainsi
Qui l’eut cru ?
Qui l’eut dit ?
Tags: Eric Woerth
30 juin 2010 à 10:23
Quelle inspiration !