Vous avez dit Plagiat…
L’Omertà a été décrétée dans l’affaire de plagiat de PPDA qui fâche. Bernard Marck peut être son Nègre oui, même si ce n’est pas avéré dans le cadre de cette publication, mais bavard non ! Interrogé par 20 minutes.fr, à la question : ” Est-ce que vous êtes largement inspiré de la bio de Peter Griffin, ce dernier répond : “J’ai donné ma parole, je ne peux pas répondre directement Patrick est profondément affecté, il s’impose le silence, et moi on me l’impose.” Il rajoute : “Des gens lui en veulent. Il y a un règlement de compte dans cette histoire”. Il faut dire que le lièvre soulevait par l’Express est plutôt faisandé. Plagier un quart de la bio d’Ernest Hemigway à paraître le 19 janvier aux éditions Arthaud, c’est un peu pousser le bouchon trop loin. Mais comment dans ce milieu peut-on imaginer autant de haine ? Il n’y a pas de fumée sans feu, la thèse du traquenard, du coup monté, est certainement à envisager. Le service juridique des éditions Gallimard, éditeur français du livre plagié, corrobore cette hypothèse et déclare eux aussi : “Cela pourrait ressembler à un règlement de compte”. Quant à PPDA, il a dit en un premier temps qu’il trouvait “très désobligeant” ce soupçon de plagiat, avant de charger sa propre maison d’édition, qui n’aurait pas édité la bonne version pour la Presse. Après la fausse interview de Fidel Castro en1991 révélé par Télérama et l’inculpation de recel de bien sociaux en1996, cette nouvelle affaire ternie encore une fois l’image d’un PPDA sur laquelle plane un doute quant à la moralité de son fonctionnement.