Une dissidence plutôt Frêche
Laurent Fabius avait affirmé fin décembre qu’il n’était “pas sûr” de voter pour les listes de Georges Frêche s’il était électeur en Languedoc-Roussillon, car “ses idées ne sont absolument pas les siennes”. Certes la vengeance est un plat qui se mange froid, mais beaucoup n’ont pas goûté l’humour décalé de cette réponse plutôt Frêche : “Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique”. Le président sortant du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, exclu de PS en janvier 2007 pour ses dérapages verbaux, persiste et signe, alimentant à souhait le débat et profitant ainsi d’une couverture médiatique nationale inespérée. En représailles, le PS décide d’exclure les 59 “camarades du Languedoc-Roussillon” fidèles à Georges Frêche et annonce qu’ils “se sont mis eux-mêmes en dehors du parti”. Dans une interview à 20 minutes.fr, Fabrice Verdier, premier secrétaire du PS dans le Gard, déclare : “Martine Aubry se trompe d’élection, elle pense à 2012. Qu’elle laisse les militants languedociens s’occuper de leur région”. Même si cette procédure d’exclusion touche les socialistes de 23 départements, il n’en reste pas moins vrai que les péripéties de Georges Frêche et de ses colistiers ne cessent d’animer la bien triste campagne des élections régionales.
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3 mars 2010 à 23:51
Bien vu ton Freche meme si les couleurs ne lui donne pas un aspect tres frais (che)