Une défaite difficile à digérer
Dès l’annonce des premiers résultats des primaires à Marseille, Marie-Arlette Carlotti crie au scandale. La ministre en lice déclare dès 20h30 : «Nous avons assisté aujourd’hui au fonctionnement à plein régime du clientélisme, en toute impunité». Difficile de se sentir exclue alors que l’on se sentait peut être choisie en haut lieu. Est-ce pour cela que Marie-Arlette Carlotti était contre le principe d’une primaire à Marseille ? Seulement voilà, le résultat est là, la ministre déléguée aux handicapés et à la lutte contre l’exclusion, est éliminée dès le premier tour. C’est à croire qu’être ministre ne suffit plus, mais en d’autres temps et d’autres partis, primaires ou pas, les choix pour les municipales sont ceux de la proximité contre la centralisation dictatoriale des partis.
Une des principale visée par la ministre est bien entendu celle qui a crée la surprise en finissant première de ce premier tour. Elle accuse Samia Galhi d’avoir fait circuler des minibus pour faciliter le vote des électeurs, et parle même d’une «organisation para-militaire». La ministre, pleine de dépit, alors par défiance fait front commun avec le rival de Samia Ghali, le député Patrick Mennucci qui arrive second avec un retard de 1000 voix, et appelle à voter pour lui au second tour. Pour conclure le président de la haute autorité des primaires du PS, Jean-Pierre Mignard, a déclaré qu’il n’y avait pas eu de faute grave. Affaire à suivre, mais Samia Ghali n’a certainement pas dit son dernier mot.
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