Thierry Jonquet and C°meurt le cerveau asphyxié
Rien que le fait qu’en 1970, il s’inscrive à Lutte ouvrière, sous le pseudonyme de Daumier, célèbre caricaturiste valait ce papier. Ce sera ensuite la Ligue Communiste révolutionnaire en 1972. Il racontera cette expérience dans le récit “Rouge, c’est la vie” 1998. En sa vie était en rouge et noir. Souvent, un auteur de polar est un vrai dur à cuire dont la mort a eu la peau au bout de deux semaines de combat. Le cerveau privé d’oxygène même pour un “Moloch” ça ne pardonne pas. Après Frédéric Fajardie, la fameuse génération “néo-polar” a du plomb dans l’aile. Employé comme ergothérapeute dans un centre de gériatrie à Draveil, en région parisienne, il commence à écrire: “le bal des débris”, tiré de cette expérience, qui paraîtra en 1984. Jonquet avait deux pseudonymes en plus de son nom. Ramon Mercader(trois romans) et (deux novelisations de la série “David Lansky”, cette série eighties où jouait…Johnny Halliday. “J’écris des romans noirs. Des intrigues où la haine, le désespoir se taillent la part du lion et n’en finissent plus de broyer de pauvres personnages auxquels je n’accorde aucune chance de salut”. Salut le “néo-polardeux” ton écriture incisive et engagée a fait des orphelins du spleen, mais aussi certainement vu naître la relève qui sommeille en état de crise, là encore par manque d’oxygène.
Tags: caricaturiste, Daumier, Frédéric Fajardie, Johnny Halliday, la Ligue Communiste révolutionnaire, Lutte ouvrière, Martin Eden, néo-polar, Ramon Mercader
16 janvier 2012 à 23:59
salut,
j’ai réussi a installer SKYPE en bas, hourra! ce fût long, même très très long…
j’ai aussi trouvé cette caricature du regretté Thierry…
bisous
TJo