Temporisation d’Obama
Pour l’instant le président des USA déclare que rien n’a été encore décidé. Il semble que les frappes soient surtout dirigées sur l’opinion publique internationale. Pour Barak Obama, il ne s’agit de ne pas retomber dans les erreurs passées et éviter de créer un nouvel Irak.
Si David Cameron se dit lui aussi prêt à intervenir auprès des Ètats-Unis, il peine à convaincre son parlement. Il s’agit comme pour Barack Obama de produire des preuves irréfutables, et rien ne se passera donc sans les conclusions des émissaires de l’ONU qui rentreront de Syrie durant le week-end.
Quant à François Hollande, qui vient de recevoir Ahmad Jarba, le président de la coalition nationale des forces d’opposition en Syrie, son ton a lui aussi bien changé, devenant moins martial, même s’il a réaffirmer son soutien à l’opposition de Bachar el Assad. On continue les gesticulations de part et d’autres, mais l’on sent de plus en plus que tout le monde souhaiterait un règlement politique de la situation syrienne sans avoir recourt aux frappes armées dont on est incapable de mesurer les retombées.
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