Tempête dans un verre d’eau en Helvétie
Le compte est bon pour la Suisse. Eveline Widmer-Schlumpf a annonce la libération du cinéaste franco-polonais et déclare qu’il “ne sera pas extradé vers les États-Unis et les mesures de restriction de sa liberté sont levées”. Que se passe-t-il en Suisse ? Les horloges ne font plus coucou après le changement d’heure ? Ils arrêtent Roman Polanski qui vient remettre un prix, alors que tout le monde lui foutait la paix depuis 1977, faisant mine de ne pas savoir qu’il était le fugitif le plus connu du monde. Tapage médiatique, gros titres, prison, bracelet électronique et mise en liberté surveillée. La Suisse prend des airs de Birmanie. La totale made in Helvétie, et puis tout d’un coup d’un seul, tout baigne à nouveau avec l’été qui vient, le voilà lavé de tout soupçons sans autre jugement. Cherchons l’erreur? C’est à croire que la Suisse ne s’embarrasse plus ni de minarets ni de délinquants sexuels. Sans doute un effet canicule imprévu aux pays des helvètes. Les amis du cinéaste se réjouissent, tant mieux. Mais voilà dans cette affaire on en a trop dit ou pas assez. Faisons cesser les tempêtes dans les verres d’eau même minérale en Suisse et parlons des comptes aussi courants que cachés, ça nous changera un peu.
Tags: Birmanie, Eveline Widmer-Schlumpf, Helvétie, la Suisse
19 juillet 2010 à 13:13
faut pas prendre l’helvetie pour une lanterne