Sinistre anniversaire japonais
Voilà un bien triste anniversaire mais aussi un terrible constat, souvent évalué à l’emporte pièce et minimisé que l’on peut faire trois ans après l’accident nucléaire de Fugushima. Suite à un séisme de magnitude 9 et au tsunami dont la première vague mesurait 15 m ont fait que la centrale nucléaire japonaise subissait un incident de niveau 3, c’est dire qu’elle a été gravement endommagée . L’explosions des bâtiments des réacteurs du 12 au 15 mars 2011 aggrave le tout, le rendant certainement irréversible. Dans ce type d’accident, les retombées sont inconnues, immesurables et ingérables à court terme. Aussi 3 ans après rien n’est réglé ni près de l’être,et a-t-on conscience réellement de la dangerosité du site et des alentours. Une question reste posée, pourra-t-on gérer l’après Fugushima au Japon, et durant cette période qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui ont travaillé à la décontamination ou à l’évaluation des dégâts et la prise de tous types mesures. Des aliments et animaux contaminés ont été et sont toujours consommés, naissant, se développant sur des terres qui contiennent la mort larvée. Comme à Tchernobyl, à Fugushima rien n’est près de se régler. Face au prix des risques encourus pour l’obtention de cette énergie et du fait que nos centrales vieillissent, c’est une inquiète bien légitime de la communauté écologique mais pas que qui anime les régions proches des centrales nucléaires françaises. Jouer avec la boite de Pandore est toujours ultra risqué, parce que tout est possible n’importe quand et surtout le pire, en est-on vraiment conscient?
Tags: Fugushima, Japon, nucléaire, Tchernobil, tsunami