Sabina Guzzanti, l’espoir féminin d’un cinéma italien démocratique
Sabina Guzzanti, un nom qui dérange le pouvoir en place en Italie. Cette réalisatrice, sorte de Michael Moore pasionaria , utilise le cinéma comme un moyen de combattre un pouvoir pseudo dictatorial tirant les ficelles d’une opinion publique avachie et manipulée. Le système Berlusconi, fait de coups de gueule, de scandales, de sourires carnassiers et de désinformation, devient pour elle une cible privilégiée. Son quatrième long-métrage, Draquila-L’Italie qui tremble, est un véritable séisme en Italie, un acte de bravoure qui décoiffe l’Intelligentsia établie et servile à la cause berlusconienne. Lors d’une interview de 20 minutes.fr, elle présente le régime politique italien ainsi : “Dictature n’est pas le mot, Démocratie ne l’est pas non plus. L’Italie vit une phase de transition d’une démocratie à quelque chose qui n’a pas encore ce nom”. Aspect paradoxal d’un régime dont le ministre de la culture boycotte la venue à Cannes du film événement qui, par ailleurs, ne sera pas interdit au royaume de Berlusconi. Il ne peut pas être mis à l’index, “pas avec les lois qui existent actuellement”, affirme-t-elle. La charge est pourtant claire et précise et nous ne pouvons que saluer, haut et fort, ce moment de bravoure aux accents démocratiques. En Italie, l’espoir a un charmant visage, celui de la battante Sabina Guzzanti.
Tags: Draquila-L'Italie qui tremble, Italie, Michael Moore, Sabina Guzzanti, séisme, Silvio Berlusconi
15 mai 2010 à 17:21
Très sympa ce post et ta caricature est extra =^^= Sacré Sabina ! hihi